Djalouz – Bab’s Galerie
Djalouz Du 31 janvier au 28 février 2014 Vernissage de l’exposition le 31 janvier à partir de 19h Bab’s Galerie |
Du 31 janvier au 28 février 2014
Après 10 ans dans le milieu de l’art urbain et des friches industrielles, Djalouz accepte enfin une exposition solo sur le thème de l’introspection : « Comment faire entrer dans les murs son expression artistique alors qu’elle ne demande qu’à sortir du cadre ? » Cette exposition sera l’occasion de découvrir l’univers de l’artiste sur de nouveaux supports, où la forme prend tout son sens avec les éléments qui l’entourent. Venez découvrir jusqu’où votre imagination peut vous porter au contact de ses œuvres urbaines, autant figuratives qu’abstraites. Djalouz (HW-2AC–OTM) Plasticien et street artist, Djalouz est né en 1985. Parallèlement à l’obtention de son diplôme de dessinateur maquettiste, il débute le graffiti en 2003, inspiré directement par la jeune scène montante du graffiti hexagonal et européen (Marko 93, Dire, Daim, Vesod, Dran, Gris One, Inti, Vhils, No art, etc.) mais aussi par le monde de la bande dessinée (Enki Bilal, Frank Miller). Les lieux abandonnés, usés par le temps, les friches et usines laissées aux mains de la nature lui ouvrent de nouvelles perspectives. En 2009, il met de côté son travail figuratif pour développer un travail plus abstrait, par le biais de formes en volume circulant et se matérialisant dans des lieux incongrus. Dès lors, il s’efforce de sortir le graffiti de ses conventions en le faisant évoluer sur du sol au plafond. Dans la rue, en friche, sur toile ou dans une installation, la forme de son travail prend sens avec les éléments qui l’entourent. Ensemble, ils créent une mélodie qui s’inspire de la mélancolie du lieu où l’on se trouve. La photographie joue un rôle important dans la transcription de ces émotions, laissant une trace de ces œuvres vouées à disparaître, elles aussi. La rue est son aire de jeux. Il y trouve différentes surfaces qui lui permettent de matérialiser son œuvre. Avec la toile, il plonge dans le châssis, lui transmets une âme, inspirée de ces mêmes murs de friches marqués par le temps. Jamais réellement achevé, son champ d’expérimentation n’a pas de limites. Car même s’il n’y a plus ni toiles ni murs, reste la voie ouverte de son imagination. |
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