Les Plastiscines, du rêve américain à la conquête de l’hexagone
Plus mélodique et pop que le précédent, cet album regorge de bonnes chansons et de singles évidents. En attestent ce Barcelona, titre incroyable d’efficacité, capable de faire monter le groupe en haut des charts en un clin d’oeil et le touchant I am down que la chanteuse conte avec une intensité frissonnante.
Production américaine oblige, certains titres sont servis par un son spectorien et cela donne une dimension supplémentaire à l’ensemble, comme sur I could rob you, premier titre rageur qui cloue d’entrée l’auditeur dans son coin avant que celui- ci ne fantasme sur Bitch, chanson sur laquelle Katty Besnard constate ‘I am a bitch when people look at me!’, soutenue en choeurs par Marine et Louise, respectivement guitariste et bassiste du girl band.
Album de grande classe
Tout au long de l’album, les rythmiques tiennent la route et les titres sont toujours (outrageusement) accrocheurs (Friends to lovers, Pas avec toi).
Une dernière décharge maintient l’amateur des Pretenders en suspens (You’re not good) avant qu’il ne voyage au sud de Brooklyn sur le Coney Island.
De fait, les grincheux nostalgiques des Ramones et ceux qui n’ont cessé de juger les Plastiscines que par rapport à leur physique vont être déçus. Le quatuor vient tout simplement de sortir un album de grande classe.
Olivier Cougot
http://www.myspace.com/plastiscine
Lire la critique sur Artistik Rezo du concert des Plastiscines à la Boule noire.
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