Julia Stone – By The Horns
Depuis son adolescence, la musique et l’inspiration de Julia Stone l’ont amenée à charmer des centaines de milliers de spectateurs à travers le monde et à recevoir les plus prestigieux hommages et distinctions.
Dans ce second recueil en solo, la voix de Julia oscille entre espoir et lassitude, ombre et lumière mais reste toujours passionnément vivante. « By The Horns », décrit le pouvoir masculin perfide, entre avances et tromperies. En chanteuse déterminée, menant ses musiciens de cabaret malfamé, elle chante : « J’ai appris ma leçon, je n’en veux à personne », « sauf à toi », lance-t-elle à répétition, avant de poursuivre d’un « je crois en l’amour » au milieu de sa description détaillée des errements d’un mauvais amant. Julia avise avec gentillesse: « Nous sommes tous désemparés lorsqu’il est question d’aimer quelqu’un… La beauté est que nous recherchons toujours à retrouver cette sensation. Nos cœurs sont faits pour être accueillants et se remplir d’amour. Même blessée, je sais que je serai toujours en quête d’amour ».
Composées en Californie, mûries en France et sculptées en Australie et en Inde, les chansons ont atterri à New York, un début d’automne, entre les mains du réalisateur Thomas Bartlett (Doveman, Antony & the Johnsons, The National) qui sortait de la production de l’album de Glen Hansard. Bartlett sut faire naître, avec le talent qu’on lui connait, les ambiances et les respirations, révélant également le talent caché des musiciens invités sur « By The Horns ». Les sessions ont été réalisées avec l’aide de Patrick Dilett. Ce véritable esthète du studio a officié pour le compte de chanteuses aux voix puissantes comme Mary J Blige ou Mariah Carey, ou aux côtés de David Byrne, Arto Lindsay et de Julia elle-même sur la production (mixage) de son premier album solo « The Memory Machine ».
La basse d’Oren Bloedow (Elysian Fields, Lounge Lizards) soutient Julia qui se languit malicieusement sur Let’s Forget. Rob Moose (Bon Iver, My Brightest Diamond, Antony & the Johnsons) tapisse les fondations de violons alto et de violons, répondant aux scintillants claviers de Bartlett et aux encouragements de Julia, intimant de dépasser sa timidité sur « With the Light ». Brett Devendorf (The National) à la batterie, dirige les remous des pulsations sans fond, en écho aux supplications fragiles, « I’m here, I’m not here », avant de trouver le courage de repousser un amant en recherche d’intimité, « Justine ».
Sur la reprise de The National, Bloodbuzz Ohio, l’interprétation particulière de Julia fait ressortir cette douce fragilité. En proie au mal être et au désir, It’s All Okay complète remarquablement le paysage, une ritournelle de piano accompagnant le plaidoyer poétique. La conclusion The Line That Ties Me est une berceuse déchirante, sombre et animée à la fois.
En concert à la Cigale le 24 avril au Café de la Danse
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