Néon – Who’s afraid of red yellow and blue ? – La maison rouge

C’est en 1946 que Gyula Kosice, artiste slovaque naturalisé argentin l’utilise pour la première fois dans son œuvre Structure luminique Madi. Mais à partir des années 50, le néon s’inscrit complètement dans le champ des arts plastiques, jusqu’à connaître ses heures de gloire dans la dernière décennie… au point, parfois de devenir une quasi « tarte à la crème » et de donner dans toutes les foires internationales l’impression d’une certaine indigestion ! En effet, le néon est parfois devenu omniprésent dans l’art contemporain de sorte que tout artiste qui se respecte se doit de faire son objet en tube de néon. Aussi pour qu’il n’en devienne pas trop lourd ou trop inconsistant, il convient de revenir sur son introduction dans l’histoire de l’art et de faire un tri. C’est la bonne idée qu’à eu la Maison Rouge avec son exposition « Who’s afraid of red yellow and blue ? » conduite par David Rosenberg. Par un parcours thématique, il décline les notions propres à ce matériau qui permet à l’art de s’écrire, de parler, de compter ou de se révéler sur le mur, comme dans l’espace d’exposition.

Isabelle de Maison Rouge

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Néon, Who’s afraid of red, yellow and blue ?

Commissaire de l’exposition : David Rosenberg

Du 17 février au 20 mai 2012
Du mercredi au dimanche de 11h à 19h
Nocturne le jeudi jusqu’à 21 h

La Maison rouge – Fondation Antoine de Galbert
10, bd de la Bastille
75012 Paris
M° Quai de la rapée ou Bastille

www.lamaisonrouge.org

[Visuel : Jason Rhoades, Untitled, 2004, detail. Frank Cohen Collection. © Marc Domage]