Lydia Roberts – galerie Be-Espace
Ce talent en pleine ascension dans son pays est inspiré par son enfance à Swindon en Angleterre et par des choses simples qui lui tiennent à cœur. A son entrée dans l’âge adulte, elle tend à bannir les anxiétés et les nervosités de l’adolescence à travers son art.
Au départ, c’est pour elle une forme d’évasion, un langage, afin de traduire ses agitations personnelles et de leur donner un sens.
Lydia Roberts commence par des auto-portraits, en quête d’elle-même, le plus souvent dans le reflet de son miroir. Ce travail d’introspection est le début d’un voyage, afin de mieux comprendre les limites de sa propre apparence et d’acquérir confiance et estime de soi. Elle franchit une nouvelle étape : elle applique cette même approche artistique sur des modèles. Cette artiste crée ainsi un univers bien à elle, de portraits et d’auto-portraits revisités. Elle impose des ambiances intimistes dans de savantes mises en scène. Elle développe une technique de travail bien particulière. Elle joue avec des images superposées, des collages, des masques, des écrans de verre, des fumées. Contrastes d’ombre et lumière, illusion fusain, cliché en négatif… le spectateur s’interroge.
A seulement 18 ans, Lydia Roberts, possède cette rare capacité à capturer ce fameux paradoxe, ce qu’il y a à la fois de plus fort et de plus fragile chez la femme. Des silhouettes, des nus, non sans rappeler certaines œuvres d’Helmut Newton, dans leur sensualité. Des visages intemporels aux accents de Man Ray, entre découpe et métamorphose.
Cette exposition est organisée avec Carl Falck, fondateur de CFA Creative Londres, dont la mission est de promouvoir des artistes émergeants à travers des évènements artistiques internationaux.
Lydia Roberts
Du 24 janvier au 9 février 2013
Du lundi au samedi, de 14h30 à 19h
Vernissage le 24 janvier 2013 à parir de 19h
Galerie Be-Espace
57, rue Amelot
75011 Paris
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