0 Shares 1252 Views

Georges-Pascal Ricordeau – Bibliothèque historique de la Ville de Paris

4 octobre 2013
1252 Vues
original__6f39-logo-nuit-blanche

original__6f39-logo-nuit-blanche::

 

L’artiste Georges-Pascal Ricordeau sculpte des formes à partir de sacs plastiques, glanés au gré de ses déplacements, qu’il tresse jusqu’à en faire disparaître le support. Dans le cadre de Nuit Blanche 2013, l’artiste présente deux formes qui lui sont chères, le drapeau et la vanité. Après avoir fait voyager son Drapeau Blanc dans le monde entier1, tel une flamme de la paix, un espoir nomade, l’artiste en propose une version monumentale hissée dans la cour de l’Hôtel Lamoignon, à laquelle fait écho une vanité de grande dimension. 

Signe de ralliement, tel un if, une question ouverte, un « si c’était autrement… », le drapeau blanc, ancien emblème de la France, évoque à la fois le désir de cesser le feu des images, des violences, des conflits et le souhait d’une humanité plus encline aux liens et aux partages. Ce pavillon blanc avec son crâne comme une ombre portée symbolique devient, le temps d’une nuit, la bannière des utopistes rêvant d’un monde plus libre, d’un humanisme retrouvé. 

Ce drapeau n’a rien de naïf et ne verse pas dans l’angélisme. Il souhaite juste réunir, relier, faire vibrer le désir d’une humanité moins habitée par la haine et la destruction. C’est un rectangle blanc sur fond noir. 

Le Drapeau Blanc de Ricordeau agit donc comme un miroir des espoirs du monde fait de ces sacs plastiques tressés issus de toutes les cultures qu’il a rencontrées à travers ses nombreux voyages. 

Si « le blanc agit sur notre âme comme un silence », comme le souligne Vassily Kandinsky, le drapeau blanc peut en effet signifier un silence visuel positif, tel un phare futur, lumineux dans la nuit, qui permettrait d’éviter les dérives négatives des hommes, et les dangers de la guerre, des violences permanentes, des désastres écologiques. 

Georges-Pascal Ricordeau – Le Drapeau blanc

Direction artistique et suivi de production : Bruno Blosse et Bruno Moretti
Le 5 septembre 2013, de 19h à 4h du matin

Musique originale de Carol Robinson et de Steve Shehan 

Entrée libre

Bibliothèque historique de la ville de Paris 
24, rue Pavée 
75004 Paris 
M° Saint-Paul ou Chemin Vert 

Articles liés

“Artificial Dreams” : Une exposition inédite de la création artistique assistée par l’IA et les algorithmes dès le 16 mai au Grand Palais Immersif !
Agenda
182 vues

“Artificial Dreams” : Une exposition inédite de la création artistique assistée par l’IA et les algorithmes dès le 16 mai au Grand Palais Immersif !

Soutenue par Microsoft, “Artificial Dreams” est une exposition-performance inédite qui dresse un panorama de l’art génératif et de la création assistée par algorithmes et intelligences artificielles (IA). Un événement qui interroge les nouvelles pratiques artistiques de notre ère. À...

“De soi à l’autre”, le micro-format de la IVe édition du festival itinérant “Le Vivier” à la Bellevilloise !
Agenda
304 vues

“De soi à l’autre”, le micro-format de la IVe édition du festival itinérant “Le Vivier” à la Bellevilloise !

La Compagnie des CriArts vous invite pour un micro format du festival Le Vivier : édition IV, “De Soi à L’Autre” – une expérience artistique et sociale incontournable.  La Compagnie des CriArts est fière d’annoncer la quatrième édition du...

La galerie Skarstedt expose Cindy Sherman avec l’exposition “Cindy Sherman : Film Stills (1977-1980)”
Agenda
194 vues

La galerie Skarstedt expose Cindy Sherman avec l’exposition “Cindy Sherman : Film Stills (1977-1980)”

Skarstedt présente “Cindy Sherman : Film Stills (1977-1980)”, une exposition rassemblant 23 œuvres consacrées au travail précurseur de Cindy Sherman et qui explore des notions d’identité et de genre, dans lequel l’artiste se met en scène par le biais...