0 Shares 899 Views

Patrick Faigenbaum exposé à la Fondation Henri Cartier-Bresson

14 avril 2015
899 Vues
patrick-faigenbaum-market-kolkata-728x923

Patrick Faigenbaum-market-kolkata-728x923::

Kolkata / Calcutta, exposition de Patrick Faigenbaum

Du 13 mai au 26 juillet 2015
Du mardi au dimanche de 13h à 18h30

Le samedi de 11h à 18h45
Nocturne gratuite le mercredi de 18h30 à 20h30

Dernière entrée 30mn avant la fermeture

Fermé lundi et jous fériés

Avec Patrick Faigenbaum

Plein tarif : 7€
Tarif réduit : 4€
Gratuit pour les Amis de la fondation HCB
Gratuit en nocturne le mercredi (18h30-20h30)

Fondation Henri Cartier-Bresson 
2, Impasse Lebouis
75014 Paris
M° Gaité

www.henricartierbresson.org/

 

Du 13 mai au 26 juillet 2015

La Fondation Henri Cartier-Bresson présente « Kolkata/Calcutta », le projet réalisé par le photographe français Patrick Faigenbaum, lauréat du Prix HCB 2013. Un voyage au cœur de la métropole indienne qui retrouve son profil historique, au travers de personnages de la scène publique, de rites et de paysages intimes. L’exposition est accompagnée d’un livre édité par Lars Müller Publishers.

Formé à la peinture et nourri d’histoire de l’art, Patrick Faigenbaum réalise ses premières photographies au début des années 70 : le portrait demeure le motif essentiel de son travail et lorsqu’il s’en éloigne, c’est toujours avec une certaine intimité qu’il aborde les territoires encore inconnus de lui. « La base de mon travail est la maison-atelier et le quartier où vit une artiste nommée Shreyasi Chatterjee, explique-t-il dans son dossier. Il s’agit d’éviter l’image de l’Inde éternelle ou pittoresque, sans pour autant favoriser une idée tout aussi caricaturale de la modernisation. »

Le projet a évolué et après six voyages successifs de l’auteur à Kolkata et dans ses alentours, il est désormais titré Kolkata/Calcutta. Ce « doublet » fait ainsi référence à cette métropole du Bengale autrefois nommée Calcutta par les Britanniques, où persistent encore les signes de ces divisions en quartiers, très présents dans le travail de Faigenbaum. Comme le rappelle le critique et historien d’art Jean-François Chevrier dans le livre, les images de Patrick procèdent d’une vision intériorisée de la ville ; elles sont le résultat d’un regard subjectif, orienté par diverses personnes.

patrick-faigenbaum-shantiniketan-728x719Les rencontres ont été déterminantes ; de nombreux artistes, musiciens, cinéastes de la scène publique. Il assiste aussi à certains rituels du quotidien bengali, sans jamais oublier sa position de regardeur privilégié, de voyageur, passager de nombreux trains, qui n’oublie pas ses attaches occidentales.

Le livre, édité par Lars Müller Publishers est un ouvrage dense, riche de nombreuses informations sur la culture bengalie, constitué de sept séquences distinctes qui reflètent malgré tout la façon intuitive dont procède le photographe, sous l’égide, ici, du grand poète bengali Tagore: portraits, scènes de rues, vie rurale ou natures mortes s’y succèdent. À leur propos Chevrier commente : « une nature morte est un modèle de paysage, et le paysage une nature morte élargie. Leur teneur documentaire tient exclusivement au choix des fruits rassemblés. Mais elles constituent une image métaphorique du territoire rural qui englobe l’agglomération. » Des légendes, largement développées parfois, terminent l’ouvrage en soulignant avec précision le désir d’intégrer les strates de cette culture aux images, mais aussi l’approche plastique du photographe.

L’exposition présente 33 œuvres, analogues à des tableaux, d’assez grands formats, couleur et noir et blanc. Dans le cadre de la nouvelle alliance conclue entre la Fondation d’entreprise Hermès et la Fondation Aperture, l’exposition sera présentée à New York du 18 septembre au 29 octobre 2015.

A découvrir sur Artistik Rézo:
– Les vernissages du mois d’avril

[Source texte : communiqué de presse ; Visuels : © Patrick Faigenbaum, Courtoisie Fondation Henri Cartier-Bresson]

Articles liés

Dans le cadre du Festival Off Avignon, “Elle ne m’a rien dit” traite le féminicide
Agenda
78 vues

Dans le cadre du Festival Off Avignon, “Elle ne m’a rien dit” traite le féminicide

Ce spectacle est né de la rencontre entre Hager Sehili et Hakim Djaziri, auteur et metteur en scène de la pièce. Elle ne m’a rien dit furent les premiers mots qu’Hager a confié au metteur scène en parlant de...

Dans le cadre du Festival Off Avignon, “Le Cabaret de Carolina” présente l’art de l’humour musical
Agenda
74 vues

Dans le cadre du Festival Off Avignon, “Le Cabaret de Carolina” présente l’art de l’humour musical

Artiste multifacette, Carolina est tout à la fois chanteuse, comédienne et animatrice. Mais, c’est dans la chanson et le spectacle vivant qu’elle atteint son plaisir paroxystique. De concert en concert, elle a développé un répertoire populaire qui touche toutes...

Dans le cadre de Festival Off Avignon, Pierre Notte présente “J’ai raté ma vie de tapin en voulant faire l’acteur”
Agenda
101 vues

Dans le cadre de Festival Off Avignon, Pierre Notte présente “J’ai raté ma vie de tapin en voulant faire l’acteur”

“Il s’agit d’un récit, ou d’une confession, comme une ultime part dévoilée, la plus sensible et terrible, la plus vraie de toutes. La prostitution, les métiers d’acteur, d’auteur, les prostitués et ceux qui les emploient, ce paradigme (ou protocole)...