Georges Wolinski – Palais de Tokyo
« Il faudrait nationaliser le bonheur ». Georges Wolinski
L’hommage rendu à Georges Wolinski, en écho aux thèmes de la saison Discorde, s’intéresse aux discordes intérieures, à ces interrogations, ces voix intimes qui libèrent pensées et désirs contradictoires.L’exposition réunit des oeuvres dépeignant le sort et les sentiments d’un artiste fin observateur des dérèglements et des emballements du monde.
En présentant un film sur la naissance du mal réalisé avec Michel Boschet, Le Pays Beau (1972), et soixante dessins originaux et planches de recherche allant de la fin des années 50 aux années 80, le Palais de Tokyo invite à découvrir un versant méconnu de l’oeuvre du célèbre dessinateur de presse Georges Wolinski.
S’éloignant du rôle du polémiste politique ou du journaliste provocateur et héritier des dessinateurs Albert Dubout, Jean Bosc ou Copi, on découvre ici l’artiste minimal, incisif et poétique, porté par les doutes, les interrogations, et les visions qui l’accompagnèrent depuis ses débuts. Au travers des figures récurrentes de la falaise, de l’enfermement, de l’animal, du temps, de l’amour, l’oeuvre de Wolinski soulève les questions existentielles qui hantent l’humanité et son histoire. L’exposition dessine en creux le portrait d’un artiste dont l’oeuvre, frondeuse et inquiète, prolonge l’incessant questionnement.
Commissaire : Rebecca Lamarche-Vadel
[ Source : communiqué de presse Palais de Tokyo ]
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