0 Shares 1001 Views

Festival de l’imaginaire 2019 : Chabab Tétouan

28 septembre 2019
1001 Vues

Retrouvez cette 23e édition du Festival de l’imaginaire du 10 octobre au 31 décembre à Paris, en Seine-Saint-Denis, mais aussi à Lyon ou en Bretagne. Le Festival de l’Imaginaire offre une scène ouverte aux peuples et civilisations du monde contemporain, dans l’envie de partager avec le public l’étonnante richesse des formes d’expression de l’humanité. Une rare occasion de découvrir grands maîtres de la tradition et jeunes artistes dans les domaines de la musique, de la danse et des performances rituelles. 

Illustrant le dynamisme de la musique arabo-andalouse dans le Maroc contemporain, l’orchestre Chabab Tétouan se compose majoritairement de jeunes interprètes virtuoses. Créée en 2012 à l’initiative du oudiste Fahd Ben Kiran, cette formation présente les instruments traditionnels de cet art nommé localement « mûsiqâ al-âla ». Le luth oud, la vièle à deux cordes rabâb, le tambour sur cadre târ, la cithare qanûn ainsi que le violon adopté depuis le 18e siècle et joué – telle la vièle – verticalement, posé sur le genou. Élevé dans une famille de musiciens, Fahd Ben Kiran a été formé au conservatoire de musique de Tétouan, sous l’égide du grand maître Mohamed Larbi Temsamani (1920-2001). Après avoir joué dans l’orchestre du conservatoire durant plus d’une décennie, il a fondé son propre ensemble en s’associant à plusieurs instrumentistes de talent parmi lesquels : Ahmed Elmaai, Jamal Ben Allal, Anass Belhachemi et Bilal Elhaouaj.

L’héritage musical andalou marocain se compose aujourd’hui de onze noubas ou grandes suites instrumentales et vocales dans lesquelles chaque pièce est fixée dans un mode (tab’) et se développe en cinq mouvements successifs (mîzan), associés à un rythme de base. Une série de poèmes composés en arabe littéral ou dialectal, chantés le plus souvent en chœur, alterne avec des pièces purement instrumentales. Dans un style orné de métaphores et d’images poétiques, ces textes célèbrent tant l’amour humain que divin, la beauté, la nature ou font la louange du Prophète. Attachée à un système musical fondé en Andalousie au 9e siècle et transmis jusqu’à ce jour dans le cadre d’un enseignement de maître à disciple, chaque nouba est associée à un moment de la journée et à une signification émotionnelle particulière. Dans une accélération musicale progressive où les parties rythmées succèdent aux pièces non mesurées, le récital vise à conduire l’auditoire dans un état d’extase (tarab).

[Source : communiqué de presse]

Articles liés

“Artificial Dreams” : Une exposition inédite de la création artistique assistée par l’IA et les algorithmes dès le 16 mai au Grand Palais Immersif !
Agenda
124 vues

“Artificial Dreams” : Une exposition inédite de la création artistique assistée par l’IA et les algorithmes dès le 16 mai au Grand Palais Immersif !

Soutenue par Microsoft, “Artificial Dreams” est une exposition-performance inédite qui dresse un panorama de l’art génératif et de la création assistée par algorithmes et intelligences artificielles (IA). Un événement qui interroge les nouvelles pratiques artistiques de notre ère. À...

“De soi à l’autre”, le micro-format de la IVe édition du festival itinérant “Le Vivier” à la Bellevilloise !
Agenda
200 vues

“De soi à l’autre”, le micro-format de la IVe édition du festival itinérant “Le Vivier” à la Bellevilloise !

La Compagnie des CriArts vous invite pour un micro format du festival Le Vivier : édition IV, “De Soi à L’Autre” – une expérience artistique et sociale incontournable.  La Compagnie des CriArts est fière d’annoncer la quatrième édition du...

La galerie Skarstedt expose Cindy Sherman avec l’exposition “Cindy Sherman : Film Stills (1977-1980)”
Agenda
135 vues

La galerie Skarstedt expose Cindy Sherman avec l’exposition “Cindy Sherman : Film Stills (1977-1980)”

Skarstedt présente “Cindy Sherman : Film Stills (1977-1980)”, une exposition rassemblant 23 œuvres consacrées au travail précurseur de Cindy Sherman et qui explore des notions d’identité et de genre, dans lequel l’artiste se met en scène par le biais...