0 Shares 1569 Views

Django Django – Waveforms EP

11 octobre 2011
1569 Vues
DJANGO DJANGO – Waveforms EP

« Le temps donne la possibilité de choisir et nous en avons eu plein », déclare Vincent Neff, le chanteur et guitariste qui – avec le bassiste Jimmy Dixon et Tommy Grace au synthétiseur – complète la formation. « Personne n’est venu nous mettre la pression, ni nous imposer un producteur pour enregistrer un album en deux semaines », explique Maclean. « Peut-être que la prochaine fois nous devrons nous soumettre aux exigences d’un tyran réclamant à tous prix des tubes, mais cette fois-ci nous avons pu nous payer le luxe de réfléchir à ce que nous voulions faire et comment. »

Le quatuor, qui s’est rencontré à l’art school d’Edimbourg, a commencé à se faire connaître après avoir progressivement migré à Londres il y a deux ans. Le single Storm/Love’s Dart, sorti en 2009, propose un style de rock affirmé, audacieux et empreint de psychédélisme, mêlant des touches électro avec des instrumentations live pures et dures. Les quatre musiciens sont ensuite restés reclus pour essayer de voir jusqu’où ils pourraient pousser leur idée de départ. Le résultat est éloquent : Django Django ressemble au disque d’un groupe qui pose les premières limites, méticuleusement calculées, d’un vaste univers dont ils sont les seuls à connaître les secrets. Ici chaque titre est semblable à une nation d’harmonies, de rythmes et de textures à part entière. « En fait, nous nous sommes peu souciés de savoir si l’ensemble constituerait un album – nous nous sommes dit que les similarités entre les chansons s’imposeraient d’elles-mêmes », explique Tommy.

En pratique, cela donne un premier morceau bucolique dans la veine des Beach Boy à tomber par terre, Hail Bop, qui côtoie les guitares plus rudes à la Bo Diddley de Life’s A Beach ou encore les couplets travaillés et élaborés de “Firewater” et les soupirs de cow-boy endormi de Silver Rays. Quant à Default et Waveforms, les futurs singles, le premier sonne comme un soulèvement dans une fabrique d’armes mexicaine tandis que le second évoque Rock And Roll Part 2 de The Glitter Band en train de disparaître à l’horizon comme une lanterne céleste s’envolant très haut dans les cieux.

En concert à Paris (La Cigale), le 6 novembre 2011, dans le cadre du festival Les Inrocks Black XS.

Articles liés

Dans le cadre du Festival Off Avignon, “4.48 Psychose” une représentation tirée des textes de Sarah Kane !
Agenda
104 vues

Dans le cadre du Festival Off Avignon, “4.48 Psychose” une représentation tirée des textes de Sarah Kane !

4.48 Psychose, “s’il vous plaît levez le rideau !”. Découvrez un spectacle touchant et authentique tiré des textes de l’autrice Sarah Kane ! À découvrir lors du Off du Festival d’Avignon, dès le 29 juin au Théâtre La Luna...

La réinterprétation des “Three Quartets” de Dal Sasso Big Band Chick Corea au Sunset-Sunside
Agenda
89 vues

La réinterprétation des “Three Quartets” de Dal Sasso Big Band Chick Corea au Sunset-Sunside

Dal Sasso a encore frappé ! Fort de ses relectures King Size de classiques de JohnColtrane,  “A Love Supreme” et “Africa/Brass”, Christophe Dal Sasso s’attaque aux “Three Quartets” de Chick Corea. Sous la conduite experte de l’arrangeur, son big...

Le Petit Palais ouvre ses portes aux artistes d’art urbain avec l’exposition événement “We Are Here”
Agenda
2360 vues

Le Petit Palais ouvre ses portes aux artistes d’art urbain avec l’exposition événement “We Are Here”

À partir du 12 juin 2024 et pour la première fois, le Petit Palais ouvrira ses portes aux artistes d’art urbain, les invitant à engager un dialogue subtil avec ses collections permanentes et son architecture. Une véritable exploration d’art...