Plus qu’hier, moins que demain – Atelier des Vertus
Au-delà de chercher à rassembler des plasticités emblématiques de cette notion, les artistes invités ont pour certains sélectionné dans leurs bases de travaux existants des pièces y faisant écho et dont les angularités idéiques induisent des répercussions sur le devenir de la situation aporétique :
- des ouvertures conceptuelles énigmatiques (Piers Henriot),
- une poétique paroxystique de la communication asynchrone (David Guez),
- de l’onirisme et une extrapolation bioéthique post-punk (Marina Tomasini).
Mais encore dans la dynamique de leurs productions certains artistes infiltrent la bombe et désamorcent le processus (Guillaume Constantin), agissent comme force de contention de l’explosion (Magali Sanheira) ou annule l’opération par le biais de la réduction matérielle de l’œuvre (ilona Tikvicki).
Il s’agit là de jouer et d’éprouver les conditions propres aux apories, d’observer les positionnements, les réflexions stratégiques et les expériences de l’ouverture en vue de déjouer les impasses du réel. Est-ce aussi une manière de dessiner une “zone tampon”, un lieu temporaire de résolution des apories ?
Plus qu’hier, moins que demain
Œuvres de Guillaume Constantin, David Guez, Piers Henriot, Magali Sanheira, ilona Tikvicki et Marina Tomasini
Du 16 février au 9 mars 2013
Vernissage le 15 février à partir de 18h
Atelier des Vertus
6, rue des Vertus
75003 Paris
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