0 Shares 1247 Views

Georges-Pascal Ricordeau – Bibliothèque historique de la Ville de Paris

4 octobre 2013
1247 Vues
original__6f39-logo-nuit-blanche

original__6f39-logo-nuit-blanche::

 

L’artiste Georges-Pascal Ricordeau sculpte des formes à partir de sacs plastiques, glanés au gré de ses déplacements, qu’il tresse jusqu’à en faire disparaître le support. Dans le cadre de Nuit Blanche 2013, l’artiste présente deux formes qui lui sont chères, le drapeau et la vanité. Après avoir fait voyager son Drapeau Blanc dans le monde entier1, tel une flamme de la paix, un espoir nomade, l’artiste en propose une version monumentale hissée dans la cour de l’Hôtel Lamoignon, à laquelle fait écho une vanité de grande dimension. 

Signe de ralliement, tel un if, une question ouverte, un « si c’était autrement… », le drapeau blanc, ancien emblème de la France, évoque à la fois le désir de cesser le feu des images, des violences, des conflits et le souhait d’une humanité plus encline aux liens et aux partages. Ce pavillon blanc avec son crâne comme une ombre portée symbolique devient, le temps d’une nuit, la bannière des utopistes rêvant d’un monde plus libre, d’un humanisme retrouvé. 

Ce drapeau n’a rien de naïf et ne verse pas dans l’angélisme. Il souhaite juste réunir, relier, faire vibrer le désir d’une humanité moins habitée par la haine et la destruction. C’est un rectangle blanc sur fond noir. 

Le Drapeau Blanc de Ricordeau agit donc comme un miroir des espoirs du monde fait de ces sacs plastiques tressés issus de toutes les cultures qu’il a rencontrées à travers ses nombreux voyages. 

Si « le blanc agit sur notre âme comme un silence », comme le souligne Vassily Kandinsky, le drapeau blanc peut en effet signifier un silence visuel positif, tel un phare futur, lumineux dans la nuit, qui permettrait d’éviter les dérives négatives des hommes, et les dangers de la guerre, des violences permanentes, des désastres écologiques. 

Georges-Pascal Ricordeau – Le Drapeau blanc

Direction artistique et suivi de production : Bruno Blosse et Bruno Moretti
Le 5 septembre 2013, de 19h à 4h du matin

Musique originale de Carol Robinson et de Steve Shehan 

Entrée libre

Bibliothèque historique de la ville de Paris 
24, rue Pavée 
75004 Paris 
M° Saint-Paul ou Chemin Vert 

Articles liés

Concerto pour violon de J. Brahms à la Salle Gaveau
Agenda
112 vues

Concerto pour violon de J. Brahms à la Salle Gaveau

Pour les amoureux de concert classique, la Salle Gaveau nous promet de la haute qualité avec un nouveau concert en mais avec J. Brahms et l’orchestre de CRR de Paris.  Au programme :  J.BRAHMS Concerto pour violon en ré...

Récital de piano avec Barry Douglas à la Salle Gaveau
Agenda
104 vues

Récital de piano avec Barry Douglas à la Salle Gaveau

Médaille d’Or du Concours Tchaïkovski en 1986, Barry Douglas se produit en récital sur toutes les grandes scènes du monde – du Royaume-Uni au Mexique, des PaysBas aux États-Unis. Il est l’invité de prestigieux orchestres, parmi lesquels le BBC...

Un « Dom Juan » sulfureux et maudit à l’Odéon
Spectacle
218 vues

Un « Dom Juan » sulfureux et maudit à l’Odéon

Projetant la pièce de Molière au 18° siècle, sous la tutelle du Marquis de Sade, Macha Makeïeff fait de cet anti-héros un prédateur sulfureux et languissant, interprété avec brio par Xavier Gallais dans un décor unique. Une course à...