24h de la vie d’une femme – Théâtre Rive Gauche
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24h de la vie d’une femme De Stefan Zweig Mise en scène de Steve Suissa Avec Clémentine Célarié, Loris Freeman et Samuel Nibaudeau Jusqu’au 29 novembre 2015 Tarifs : de 12 à 40€ Réservation en ligne Théâtre Rive Gauche |
Une femme rangée traîne son ennui dans les casinos. A Monaco, elle rencontre un jeune homme qu’elle décide de sauver du jeu. Du moins le croit-elle…Vertige et confusion des sentiments…Jusqu’où la passion nous conduit-elle ? Chacun se reconnaîtra dans ce chef-d’oeuvre. Jamais Zweig n’a montré, avec autant d’intensité, la personne inconnue qui se tapit au fond de nous, et qui attend son heure… Un voyage fascinant dans la complexité humaine. Note du traducteur et du rédacteur : Comprendre. Comprendre sans juger. Telle fut l’obsession de Stefan Zweig. Et telle fut sa réussite, puisque, un siècle plus tard, on le lit davantage qu’en son temps. Éric-Emmanuel Schmitt
[Source texte : communiqué de presse] |
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Jusqu’au 29 novembre 2015
L’histoire de 24 heures de la vie d’une femme aurait, chez un autre écrivain, offert l’occasion d’une leçon édifiante sur les méfaits de la passion. Rien de tel ici. Comme un chien renifleur, la truffe au sol, Zweig piste la naissance du désir, le chemin du sentiment, ses pièges, ses fausses pistes, ses leurres, sans relever la tête pour aboyer, critiquer ou condamner. Il explore la complexité de nos âmes en y adhérant, jamais guetté par le souci suspect de nous simplifier.
Chez Zweig, ami de Freud, il n’y a pas que la volonté de comprendre, il y a aussi celle de guérir. Seulement guérir de quoi… Guérir de la passion ? Non, guérir de l’idée sinistre qu’on pourrait vivre sans passion. Il amène l’humain à accepter ses labyrinthes plutôt qu’à les fuir.
Et j’ai surtout tenté de montrer la modernité salvatrice de Zweig, sa lutte contre toute pensée étriquée, sa force solaire, son audace, que lui-même cache parfois sous la voilette passéiste de la nostalgie heureuse.



