0 Shares 1711 Views

La naissance d’un musée – Pinacothèque

6 décembre 2010
1711 Vues
Les_Esterhazy_-_Pinacotheque

Les_Esterhazy_-_Pinacotheque::

 

Grâce aux prêts de collectionneurs privés et d’institutions publiques, la Pinacothèque de Paris offre au public l’opportunité de découvrir des oeuvres extraordinaires qui n’ont jamais quitté les cimaises de leurs propriétaires. Des artistes de toutes les époques, écoles et mouvements se côtoieront dans les 3000 m2 dédiés à leur exposition : Tintoret, Picasso, Rembrandt, Boucher, Derain, de Hooch, Severini… En renonçant ainsi aux classifications traditionnelles (école, artiste ou genre) qui, dans les musées, cloisonnent l’approche de l’histoire de l’art et la rendent bien trop académique, la Pinacothèque de Paris propose une conception transversale de l’Histoire des Arts et bouleverse le schéma traditionnel des accrochages. La Pinacothèque fait ainsi résonner les oeuvres à travers le temps et l’espace.

Deux expositions exceptionnelles illustrent la genèse de l’institution muséale : la collection des Romanov qui a donné naissance au musée de l’Ermitage ; la collection des princes Esterházy à l’origine du musée des Beaux-Arts de Budapest.

Constituées à partir de la fin du XVIIe siècle, les collections impériales russes comptent rapidement parmi les plus importantes d’Europe. De Pierre le Grand à Nicolas Ier, en passant par Catherine II et Alexandre Ier, chaque tsar apporte sa contribution à l’enrichissement de la collection. Dès 1785, le comte Ernest de Munich le confirme : « Les étrangers et les curieux du pays admis à visiter ces vastes et riches galeries de peinture en admirent avec raison la magnificence ». Parmi les nombreux chefsd’oeuvre rassemblés, citons le magistral David et Jonathan de Rembrandt, le pénétré Portrait du comteduc Olivares de Vélasquez ou encore le puissant Christ Salvator Mundi de Titien.

Cinquante tableaux anciens exceptionnels, chefs-d’oeuvre de la collection des princes Esterházy, illustrent le goût et le faste de ces grands aristocrates hongrois. Nicolas II Esterházy (1765-1833) donne à la collection sa magnificence. Ses acquisitions portent sur toutes les écoles européennes d’importance des siècles passés : France de l’âge classique, Espagne du siècle d’or, Hollande du glorieux XVIIe siècle. Avec toutefois chez ce grand amateur une prédilection particulière pour l’art italien, comme en témoignent les deux chefs-d’oeuvre de Raphaël présentés dans l’exposition : La Madone Esterházy et le Portrait d’un jeune homme, ce dernier provenant de la prestigieuse collection romaine Barberini.

 

Autour de ce thème unique original – la naissance d’un musée –, la Pinacothèque de Paris propose une histoire du collectionnisme et du goût au sein des élites européennes les plus brillantes de leur temps.

 

 

© Szépmüvészeti Múzeum, Budapest

 

 

La naissance du musée

A partir du 26 janvier 2011

De 10h30 à 18h

Informations : 01.42.68.02.01 ou contact@pinacotheque.com

Tarifs : entre 8 et 10 €

Pinacothèque
28 place de la Madeleine
75008 Paris

www.pinacotheque.com

Articles liés

Dans le cadre du Festival Off Avignon, “Elle ne m’a rien dit” traite le féminicide
Agenda
99 vues

Dans le cadre du Festival Off Avignon, “Elle ne m’a rien dit” traite le féminicide

Ce spectacle est né de la rencontre entre Hager Sehili et Hakim Djaziri, auteur et metteur en scène de la pièce. Elle ne m’a rien dit furent les premiers mots qu’Hager a confié au metteur scène en parlant de...

Dans le cadre du Festival Off Avignon, “Le Cabaret de Carolina” présente l’art de l’humour musical
Agenda
98 vues

Dans le cadre du Festival Off Avignon, “Le Cabaret de Carolina” présente l’art de l’humour musical

Artiste multifacette, Carolina est tout à la fois chanteuse, comédienne et animatrice. Mais, c’est dans la chanson et le spectacle vivant qu’elle atteint son plaisir paroxystique. De concert en concert, elle a développé un répertoire populaire qui touche toutes...

Dans le cadre de Festival Off Avignon, Pierre Notte présente “J’ai raté ma vie de tapin en voulant faire l’acteur”
Agenda
133 vues

Dans le cadre de Festival Off Avignon, Pierre Notte présente “J’ai raté ma vie de tapin en voulant faire l’acteur”

“Il s’agit d’un récit, ou d’une confession, comme une ultime part dévoilée, la plus sensible et terrible, la plus vraie de toutes. La prostitution, les métiers d’acteur, d’auteur, les prostitués et ceux qui les emploient, ce paradigme (ou protocole)...