Chansons sans gêne – Nathalie Joly chante Yvette Guilbert – Théâtre de la Vieille-Grille
Chansons sans gêne Mise en scène de Simon Abkarian Texte, conception et chant : Nathalie Joly Piano et interprétation : Jean Pierre Gesbert Du 11 au 27 mars 2017 Samedi à 18h, dimanche à 17h, lundi à 20h30 Tarifs : Réservation par tél. au 01 47 07 22 11 La Vieille-Grille |
Du 11 au 27 mars 2017
Poursuivant toujours son exploration du parlé chanté, Nathalie Joly présente à la Vieille Grille le troisième volet de sa trilogie sur Yvette Guilbert dans une mise en scène de Simon Abkarian, créé à Marseille puis au Théâtre de la Tempête en mai 2016. Ce nouveau spectacle fait suite à “Je ne sais quoi” (1er épisode d’après la correspondance entre Yvette Guilbert et Freud) et “En v’là une drôle d’affaire ” (2ème épisode sur l’art du parlé chanté). Dans la maturité de sa vie et de son art, Yvette Guilbert, la Reine du café-concert, débute à 61 ans une carrière cinématographique éblouissante sous la direction de Tourneur, L’Herbier, Murnau… Elle puise sa vitalité en continuant à s’opposer, à contre-courant des stars hollywoodiennes, aux lois de la mode et de l’image, et prolonge par l’écrit, les émissions radiophoniques et les conférences son combat en faveur de l’émancipation des femmes. Yvette Guilbert est une femme multiple, exploratrice de la scène et donc de la vie. La presse en parle Liberation : Un miraculeux équilibre entre l’humour et l’émotion. François-Xavier Gomez [embedyt] https://www.youtube.com/watch?v=pG2hyp9helg[/embedyt] Toujours précurseur, ses chansons sur les femmes de la Belle époque bousculent les normes. Les Princesses de la rampe -comme on nommait les femmes artistes – renversent l’ordre établi, dénoncent les inégalités. Yvette Guilbert titre son dernier récital Liaisons et trahisons amoureuses. Comme si elle réglait ses comptes à d’anciennes blessures pour faire la paix avec son passé, mais aussi pour dénoncer la lâcheté de l’homme et le courage de la femme et avancer toujours en direction d’une égalité plus grande entre les sexes, elle continue à lutter contre les préjugés, contre l’endoctrinement de l’apparence et de la beauté. Jusqu’à la fin de sa vie, elle contribue par son travail sans concession à l’émancipation de la femme. Elle meurt à l’hôtel de réfugiés Nègre Coste d’Aix-en-Provence en 1944, un an avant le droit de vote des femmes. [© communiqué de presse] |
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