Etnik solo Show « Fun da Mental » – GCA Gallery de Nice

Du 2 octobre au 15 décembre 2015

La Galerie GCA de Nice, dirigé par l’expert en art contemporain, Geoffroy Jossaume, presente cette automne à l’artiste Etnik avec son solo show intitulé « Fun da Mental ». Etnik est considéré comme l’un des artistes les plus actifs et complets du graffiti en Italie. Il a vécu et assimilé le passage au post-graffiti avant et au Street Art plus récemment.

Etnik ( Alessandro Battisti), est né en Suède, 1972. Il vit et travaille actuellement entre Florence et Turin en Italie. Il est diplômé de l’Accademia delle Belle Arti à Florence depuis 1998. Il s’intègre à la culture underground de Florence dans les années 90. En 1992, il entre en contact avec les principaux représentants du graffiti à Milan, qui lui apprennent la discipline. Petit a petit et de façon autodidacte, il nourrit son style avec la technique du design et de l’illustration.

Etnik est un artiste qui aime partager des expériences avec d’autres artistes urbains. Il a collaboré avec Macs, Sera, Duke1, Blu, Loomit, Zedz, Daim, Satone, MacCrew, CanTwo entre autres, pour réaliser d’importantes fresques murales dans toute l’Italie. Il a collaboré avec différentes galeries. Parmi le plus importantes : Square 23 à Turin, Studio d’Ars à Milan, A7Ma, Pretty Portal, Stroke 02/05, Vertical G, 2ème biennale GFA (BRD), Alte Poste et depuis 2014, avec la GCA Gallery de Nice. Etnik a également participé au projet de la Tour 13 à Paris et a peint deux murs à Vitry-sur-Seine, la nouvelle patrie du Street Art, dans la banlieue parisien.

« Prospective Cities » Calligraphie, architecture et illustration dans une peinture…

Etnik a dessiné toute sa vie, mais il s’est vraiment investi dans le graffiti il y a à peu près 20 ans. Depuis, il a développé, un style particulier géométrique avec une vraie profondeur et de la perspective.

« Prospective Cities » est un projet qu’ Etnik a commencé en 2003. Un travail d’illustration architectural avec de la perspective, riche en gamme de couleurs. Les villes colorées qu’il construit au pinceau en deux et trois dimensions, semblent flotter et sortir des tableaux et des murs où elles sont peintes.

Cependant, en tant que graffeur il rajoute à son style propre et reconnaissable, des lettres à ces peintures pour exprimer son point de vue à propos d’un argument quiconque, ainsi que pour représenter la précaire stabilité des êtres humains. Le résultat est une énorme illustration fantastique!

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Interview avec Geoffroy Jossaume, par Sophie Pujas

Etnik par Christian Omodeo

[Source texte : communiqué de presse]
[ Crédit Photos :©Loïc Thébaud]