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Exposition personnelle « Décadence Urbaine » de Lek – Galerie Joël Knafo

Façonner l’espace sans dénaturer le support. Avec l’exposition « Décadence Urbaine » présentée du 6 au 29 juin 2019 à la galerie Joël Knafo, Lek propose une série « d’œuvres synthèses » qui cheminent entre déconstruction, structuration et recomposition. L’artiste pousse sa recherche d’équilibre entre matières et formes comme une action discrète qui révèle et ne fait rien disparaître.

Lek, de l’Urbex à la Villa Médicis

Depuis presque trois décennies, Lek dépasse les frontières du graffiti, en explorant de nouveaux territoires et de nombreux médiums en 2 ou 3D qui approchent le plus de sa soif de déstructuration.
Les matières, bois, métal, scotch, peinture, ou la lumière comme les lieux, friches, façades d’immeubles, sous-sols, bouclier du tunnelier de la future ligne 14, sont autant d’explorations qui nourrissent son œuvre que de matériaux pour créer.

La déstructuration au cœur du processus de création

Ici encore, trois lettres L.E.K. subsistent pour ce qu’elles sont. Des lignes. Pour ce qu’elles suggèrent. Puissance et concision.
L’exposition « Décadence Urbaine » rassemble des œuvres qui définissent le style l’artiste par leur graphisme, leur rythme et leur architecture. La graphie devient un outil abstrait. Les lettres se transforment, s’assemblent en segments peints ou construits en bandes adhésives, sortent du cadre et oscillent entre verticales, diagonales et horizontales.

L’harmonie est au rendez-vous.

À PROPOS DE LEK

La puissance de la déconstruction

Artiste issu de la scène graffiti parisienne, Lek développe un style nourri par ses années d’études d’architecture dont le lettrage, l’abstraction et le futurisme signent son travail.
Influencé par le style Bauhaus, Lek réinvente, casse les codes classiques et fait naitre des œuvres d’une forme de chaos. Le travail de l’artiste, dont la déconstruction serait le guide, voit naitre des formes inédites comme autant de directions ou de structures à la fois rigides et éphémères.
Toujours à la recherche de lieux d’envergure, Lek s’exprime en prenant en compte les contraintes de l’espace pour créer une dynamique nouvelle et inattendue qui dialogue avec l’environnement.

Lek et Sowat : un goût commun pour l’Urbex !

Lek est à l’origine du projet Mausolée avec Sowat, monumentale exposition clandestine révélée en 2012 dans un ouvrage qui leur a ouvert les portes du Palais de Tokyo dans lequel ils passent deux années à créer une exposition expérimentale dans les issues de secours du bâtiment, initiant ce qui deviendra le Lasco Project, premier programme officiel d’art urbain du centre d’art

Depuis, Lek et Sowat multiplient les collaborations avec des artistes d’horizons aussi variés que le poète beat John Giorno, les stylistes Agnès b et Jean Charles de Castelbajac, les pionniers du Graffiti que sont Futura, Mode2 et Jonone ou encore Jacques Villeglé, précurseur du street art.

De 2015 à 2016, Lek & Sowat ont été pensionnaires de la villa Médicis à Rome.

Vernissage jeudi 6 juin à partir de 18h en présence de l’artiste

[Source : communiqué de presse]

À lire également sur Artistik Rezo : SUBWAY ART, ou comment Lek & Sowat transforment un tunnelier en œuvre artistique totale

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