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Jane Birkin en concert au Palace au profit de la Fédération Internationale des Droits de l’Homme

8 décembre 2009
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Un live, c’est toute une vie en raccourci. Le concert de Jane Birkin enregistré en mars dernier au Palace – tout un symbole – en contient mille ou presque. Les années Serge qui chanta, lui aussi dans le temple du disco, il y a trente ans. Celle du temps des après, la période gris-bleue de Quoi ou de Fuir le bonheur. Et enfin, l’époque des Enfants d’hiver, un disque rempli de fleurs d’automne écrit par Jane et sorti en novembre 2008. C’étaient les premières paroles qu’elle signait toute seule sur les paradis d’enfance, les gravités d’adolescence, et ses airs se sont mariés avec une belle élégance à un répertoire déjà forcément classieux.

 

L’album Live au Palace déroule ainsi des chansons de Gainsbourg écrites pour Jane, ou Régine, Anna Karina…. D’autres crées par lui. Et les dernières signées Birkin. C’est la rencontre attendue depuis longtemps entre deux auteurs : Birkin/Gainsbourg. Une célébration faite dans la gaîté, la légèreté, la mélancolie, l’émotion de tous les instants. C’est Jane comme on l’aime qui s’empare de L’Anamour. Rejoue Ex-fan des sixties simplement posé sur son tapis de cordes. Fait d’Amours des feintes, une chanson pleine et nue. De Prends ma main, une frémissante invitation.

 

« Les chansons de Serge ont mis les miennes en valeur… Je me sens sans doute plus à l’aise en reprenant sur scène les morceaux d’Enfants d’hiver. Et il y a aussi ces surprises si délicieuses comme les reprises de L’Eau à la bouche, des Petits papiers. »

 

C’est une set-list conçue avec Philippe Lerichomme, orchestrée subtilement par Edith Fambuena, “invitée surprise sur scène”, jouées par Hélène Szanto (contrebasse), Dominique Pinto (violoncelle), Frédéric Maggi (piano, keys) et Nicolas Dubosc (guitares, cordes). Le concert et donc le disque live sont équilibrés, harmonieux, intimistes, en demi-teinte et portés par les jeux de l’amour, de la vie, des combats intérieurs et de tous les instants. Ainsi cette chanson consacrée à Aung San Suu Kyi et que Jane chantera, dit-elle en live « jusqu’à ce que les choses changent en Birmanie ».

 

Au coeur de ce Live au Palace bat le coeur de Jane. Et de Kate, Charlotte et Lou. « Mes chansons leur sont davantage dédiées que je ne l’ai laissé paraître. Ce sont des secrets. Ce disque est un témoignage d’un moment précieux, c’est tout. » Et c’est déjà beaucoup.

 

Gilles Medioni

 

Jane Birkin en concert au profit de la Fédération Internationale des Droits de l’Homme

Dimanche 13 décembre à 20h

Billetterie : 01 40 22 60 00 (du mardi au samedi de 11h à 20h)

 

Palace

8, Rue du Faubourg Montmartre, Paris 9e

Métro Grands Boulevards (ligne 8 et 9)

 

www.theatrelepalace.fr

 

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