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Kings of Kin : Chéri Samba, Bodys Isek Kingelez et Moké : 1 exposition, 2 galeries

3 septembre 2020
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Bodys Isek Kingelez, La Tupina Restaurant, 2008, © galerie Natalie Seroussi

Du 12 septembre au 30 octobre 2020, la Galerie MAGNIN-A et la Galerie Natalie Seroussi s’associent pour présenter dans leurs deux espaces parisiens, une importante exposition consacrée à trois artistes emblématiques de Kinshasa (RDC) : Bodys Isek Kingelez (1948-2015), Moke (1950-2001) et Chéri Samba (1956-).

L ‘exposition Kings of Kin rassemble une trentaine d’œuvres inédites et historiques de ces artistes inspirés par la vie quotidienne, les faits de société kinois et l’actualité internationale. Témoins de la vie politique et des changements de leur pays, leurs œuvres traduisent l’incroyable énergie de la société  congolaise avec ses espoirs et ses tourments.

© Chéri Samba

Pionniers de la scène artistique congolaise, ces “Kings of Kin”, sont les véritables gardiens de l’indépendance de leur pays. Moké peint l’ambiance et les sentiments, Chéri Samba porte un regard critique sur les événements mondiaux et Bodys Isek Kingelez imagine le futur. ­Tandis que la roue de la vie politique tourne, leurs œuvres se déploient toujours davantage et sont aujourd’hui présentes dans les plus grandes collections privées et publiques, dont celle du MoMA à New-York qui a récemment consacré une rétrospective à Bodys Isek Kingelez.

© Moké

Dans son espace boulevard Richard Lenoir, MAGNIN-A choisi de faire dialoguer des buildings de Bodys Isek Kingelez, les toiles historiques de Moké réalisées entre 1974 et 1986 et des œuvres récentes et inédites de Chéri Samba. Le “Grand peintre Moké” influencé par la vie quotidienne, l’agitation et les bruits de la ville, développe une peinture dans laquelle les kinois se retrouvent. La peinture de Chéri Samba décrit de façon ostentatoire les péripéties de sa vie d’artiste et ses réflexions sur le monde.

La galerie Natalie Seroussi fait un focus sur les buildings utopiques et colorés de Bodys Isek Kingelez. Dans ses maquettes imaginaires, Kingelez projette l’image d’une Afrique moderne, prospère et forte. En utilisant le plus souvent des matériaux de récupération pour construire ses bâtiments, Kingelez rappelle aux Congolais qu’ils peuvent eux aussi être maîtres de leurs rêves. Réalisées entre 1990 et le début des années 2000, les sculptures présentées par Natalie Seroussi sont, elles aussi, exposées pour la première fois au public.

[Source : communiqué de presse]

À lire également sur Artistik Rezo : Natalie Seroussi : “Il faut encore et toujours se réinventer !” par Pauline Leroy

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