“Paysages de passages” : une exposition de Kathy Le Vavasseur à la Fondation WRP de Genève
Kathy Le Vavasseur © Thomas Deschamps
L’exposition solo “Paysages de passages” de l’artiste de Kathy Le Vavasseur est à découvrir du 3 au 23 septembre 2025, en collaboration avec la commissaire d’exposition Domitille Bertrand.
En plein dans le rendez-vous des arts visuels Génevois de septembre, la Fondation WRP, dirigée par Camille Joslet, invite l’artiste plurielle Kathy Le Vavasseur pour une installation et exposition alliant une réflexion sur le lien entre architecture et construction de l’être à travail, une sélection large d’œuvres du corpus de l’artiste.
Épouser la forme d’un creux ou d’une volute
Sculpter les lignes pour bâtir dans le vide, les fondations d’un jet, allant. Élancer résine, verre et terre, voilà le regard de cette artiste qui bride les matériaux jusqu’à la torsion, la fusion des éléments. Son titre « Paysages de passages » est le parfait œil du paradoxe de ses matières. Kathy Le Vavasseur fixe le poids des matériaux, elle suspend ce qui hybride.
Tableaux érigés, bâtis-mondes, en formes isolées ou assemblées, elle est arête et met en mouvement.
Le corps apparaît çà et là métaphoriquement, ce que la masse ou peau délaisse aussi, dans ce qu’elle appelle les mues. Lavements successifs pour atteindre le sens, des choses et des êtres, elle emprunte aux rites du Gange les images de pures érections, éclosions. Ici à la fondation WRP, son Œuvre résonne en pesant sur l’espace. Capable d’intégrer des architectures qu’elle suggère dans l’entre-deux torsions, l’entre-deux couches, avec « Translocation », notamment, elle suggère aussi la ponctuation subtile des volumes, environnements dans lesquels elle sait intégrer ses pièces ténues ou monumentales. Artiste multiple, eau terre feu, elle réveille la structure des choses. À demi-mot et toujours, en nuance, dans l’ancre de ses formes.
Percer par le coin, d’une volute, ce qui semble sous-tendre tous les équilibres.
Danse et… Aussi loin que remonte le geste artistique de Kathy Le Vavasseur, la pointe cambrée, le tracé ciselé du corps au pas, et le voile des tutus étendu, tiré aux cordes et vents classiques, aérien, façonnent en profondeur ses intuitions. D’abord danseuse puis sans cesse traversée par le mouvement, l’artiste réinvite aujourd’hui la performance pour une étreinte improvisée entre sculptures, voilages – “mues” en particulier, et les mutations spontanées, sensorielles, de la danseuse invitée par l’artiste : Florine Foucault.
Domitille Bertrand – Commissaire de l’exposition
L’événement sera ponctué de plusieurs temps forts :
Échange avec Sonia Jebsen organisé par la fondation, et sur l’invitation de l’artiste, improvisation de la danseuse Florine Foucault, conférence de Marie Bagi, docteure en Philosophie, historienne de l’art.
Kathy Le Vavasseur présentera à cette occasion une traversée de sculptures en
céramique et bronze, suspensions textiles et tableaux cosmiques associant la
photographie à la sculpture de verre.
À propos de Kathy Le Vavasseur
Née près des rives du Mékong à Sadéc au Vietnam, Kathy Le Vavasseur vit et travaille entre Paris et la Bretagne.
Elle développe un corpus de sculptures, installations et éléments textiles qu’elle articule autour de la notion de pulsion vitale. Pour elle, la peau, le corps brut et ses sinuosités intrinsèques sont des formes à pénétrer. Elle leur donne une substance en associant des matériaux détournés, rendus souvent aériens.
Kathy Le Vavasseur est conditionnée par sa triple culture italienne, française et vietnamienne. Certains rites et fleuves incarnent le principe de transformation auquel elle a l’art de donner un poids par le façonnage de strates, de lectures et de matériaux. La purification, le lavement et le changement d’état infusent ses créations. Ainsi, par le modelage, la sculpture, le travail du verre ou du textile, la métamorphose et les mutations sont au cœur. Elles mettent en exergue les zones de passage où tout peut se construire, se recomposer. L’artiste évoque ce qu’elle appelle les “Paysages de passages” ou la “Zone de transition” pour retranscrire ce qui trace, dans son Œuvre, le processus d’une transformation, un état en devenir.
À propos de Domitille Bertrand
Passionnée par ce que les groupes d’individus permettent de raconter lorsque l’on s’intéresse à chaque histoire personnelle, Domitille collecte des interviews, organise des expositions et aide des initiatives entrepreneuriales à se développer depuis 2010. Sa joie à concevoir des moments interactifs autour de la curiosité que l’on porte à l’autre l’amène à collaborer avec l’artiste Bénédicte Estripeau pour l’œuvre Nos sorcières depuis 2022 en qualité de commissaire d’exposition.
En ce moment à la D Galerie :
La galerie organise des expositions intermittentes, diffuse sa Collection d’éditions (lien), et s’associe à des projets en assurant leur commissariat d’exposition, de la phase de recherche, conception, au montage des expositions.
La D Galerie vient par ailleurs de clôturer un cycle d’ateliers / exposition avec les habitants de la ville de Vauréal pour amener l’art comme un outil de discussion et construction. Exposition en cours à L’Agora, Infos sur demande.
Plus d’informations sur la D Galerie en cliquant ici
[Source : communiqué de presse]
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