0 Shares 1846 Views

Plongez dans l’histoire du graffiti à travers 8 conférences virtuelles

22 avril 2021
1846 Vues

Du 24 avril au 12 juin prochain, La Manufacture 111 vous invite à découvrir l’histoire du graffiti à travers huit conférences virtuelles à suivre en intégralité ou en parties, animées par Henry Hang, artiste plasticien, danseur, et professeur de l’histoire du hip hop. 

Henry Hang a commencé par la danse, puis le graffiti. Il est un des membres fondateurs du groupe de tagueur ALB avec Astus, Oby, Horer au début des années 90. En 1995, il troque la bombe contre le pinceau. Artiste pluridisciplinaire à la fois danseur, graffeur, et photographe, il est autant à l’aise avec des pinceaux, une bombe de couleurs que sur un dancefloor. Fort de son expérience, il a enseigné à l’Université Paris 8 à Créteil en tant que professeur de l’histoire du hip hop. Il nous propose de plonger dans l’histoire du graffiti depuis les années 70, à travers ce cycle de huit conférences.

1 – Le graffiti des années 70-80 aux États-Unis – 24 avril à 18h

Dès le milieu des années 70, le mouvement graffiti a rapidement pris de l’ampleur à New York. Des milliers de noms peints à la bombe firent leur apparition sur les bâtiments, boîtes aux lettres, cabines téléphoniques, tunnels, bus et finalement sur les rames du métro.

Plus d’informations ici.

2 – Le graffiti des années 80 en France, les pionniers – 1er mai à 18h

Le graffiti “new-yorkais” apparaît en France dès 1982, par le biais de différents artistes, qui importent cet art des États-Unis et invitent les artistes américains à Paris. Les premiers groupes se forment en France et en Europe.

Plus d’informations ici.

3  Les différents styles de graffiti (wild style, flop, tag…) – 7 mai à 18h

À travers les années et les générations, les artistes ont développé différentes techniques. Grâce à la technologie, l’évolution du matériel a donné naissance à une déclinaison de styles impressionnants. Au départ, le graffiti partait d’un simple lettrage à la bombe alors qu’aujourd’hui, de nouvelles formes, de nouvelles couleurs mais aussi de nouveaux personnages s’invitent dans des oeuvres d’exception.

Plus d’informations ici.

4  Le vandalisme, les crews (les expéditions, les tunnels, le métro) – 14 mai à 18h

Les crews n’entendent pas faire commerce de leur art, strictement lié à la contestation et la performance artistique physique. Ils interviennent sans autorisation, pour la “beauté du geste”, sans souci de reconnaissance sociale, bien au contraire. Ils sont rapidement qualifiés par le public et les autorités de “vandalisme”, pour ses dégradations et sa dévalorisation du bien public…

Plus d’informations ici.

5 – Le graffiti des années 90 (le tag, les fresques, Paris) – 22 mai à 18h

Plus de 80 millions de francs sont utilisés pour retirer les graffitis, les affiches et repeindre tout le mobilier urbain. Une tolérance zéro pour le moindre graffiti et la fin d’une belle époque où les graffeurs se disputaient le moindre espace disponible. Les stores retrouvent alors peu à peu leurs couleurs d’origine…

Plus d’informations ici.

6 – Le street art et ses tendances (pochoir, collages, graffitifuturisme) – 29 mai à 18h

Le street art se manifeste par des interventions sur les bâtiments, les façades, ou encore les panneaux de signalisation des espaces publics, sous forme de pochoirs, de graffitis, d’affiches ou encore de projections sur les bâtiments. Certains artistes conceptuels ont également été reliés à ce mouvement. Le street art espère également que ses petites actions peuvent faire changer les choses.

Plus d’informations ici.

7 – Les artistes muralistes français et internationaux – 5 juin à 18h

Parfois spécialisés en trompe l’oeil, de nombreux artistes ont recouvert les pignons d’immeubles et autres façades. Les commandes monumentales, avec toute la censure collective qu’elles impliquent, ont donné naissance à un nouveau genre : le “muralisme”.

Plus d’informations ici.

8 – L’art urbain contemporain les foires, le marché de l’art, les ventes aux enchères – 12 juin à 18h

Exposé sur les cimaises des galeries et légitimé par les ventes aux enchères, le street art comme démarche artistique illégale semble révolue. Internet et les réseaux sociaux d’une part, la reconnaissance du marché de l’art d’autre part, ont ainsi profondément modifié la façon d’approcher ces œuvres de rue qui questionnent l’individu au sein du territoire urbain. Evolution ou perte de vitesse ?

Plus d’informations ici.

[Source : communiqué de presse]

Articles liés

“La Danseuse” : Justine Raphet met en lumière la toxicité des relations amoureuses
Agenda
141 vues

“La Danseuse” : Justine Raphet met en lumière la toxicité des relations amoureuses

La Danseuse traite des relations amoureuses toxiques et de l’emprise au sein du couple en s’intéressant au parcours de vie de Noé et à sa relation amoureuse avec Adèle. Noé, jeune danseur, ne se sent pas en phase avec le...

Auster Loo Collective brisent les frontières de la musique et révèlent leur nouvel album au Studio de l’Ermitage !
Agenda
121 vues

Auster Loo Collective brisent les frontières de la musique et révèlent leur nouvel album au Studio de l’Ermitage !

Auster Loo Collective révèleront leur nouvel album (sous la direction de Simon Leleux) à l’occasion de sa sortie le 26 avril 2024 chez Igloo Records / Socadisc. Cet opus sera présenté le mercredi 22 mai 2024 sur la scène...

“Dilemma”: une carte blanche offerte à l’artiste Rebecca Brodskis à voir au Bastille Design Center
Agenda
117 vues

“Dilemma”: une carte blanche offerte à l’artiste Rebecca Brodskis à voir au Bastille Design Center

La galerie By Lara Sedbon, en collaboration avec Kristin Hjellegjerde Gallery, invite Rebecca Brodskis à investir les trois étages du Bastille Design Center au cœur d’une exposition inédite brassant des modes d’expression variés. Véritable carte blanche au sens large,...