0 Shares 990 Views

Quand j’étais Charles – Théâtre Gérard Philipe

27 janvier 2016
990 Vues
089 20130105 bis

Quand j’étais Charles

De Fabrice Melquiot

Mise en scène de Fabrice Melquiot

Avec Vincent Garanger

PériodeDu 29 janvier au 14 février 2016 – du lundi au samedi à 20h30 – dimanche à 16h – Relâche le mardi

Tarifs: de 6 à 23 euros

Réservation en ligne 

Durée :1h25

Théâtre Gérard Philipe :
59, boulevard Jules-Guesde
93 207 Saint-Denis Cedex
Métro Saint-Denis 

theatregerardphilipe.com

photo quand jetais charles tristan jeanne-vales 4 0Du 29 janvier au 14 février 2016

Pour Charles, il n’y a qu’un seul Charles : le grand Charles. Chaque vendredi à l’Attitude Club d’Avallon, le technico-commercial en machines agricoles prend place sous la boule à facettes du karaoké et interprète les chansons de son idole.

Ce soir, c’est l’anniversaire de sa femme, Maryse. Elle est là, dans la salle, et si elle concède un clin d’œil en réponse à la dédicace qu’il vient de lui adresser, elle va bientôt laisser Charles seul avec son Aznavour – sans lequel le tocsin de l’église de Lormes aurait déjà sonné pour l’un des deux époux… Eternelle doublure plusieurs fois doublée, le mari délaissé raconte sa détermination à aimer Maryse en dépit de ses infidélités et à écrire à Charles en dépit de son silence.

Paré de masques et d’une veste en lamé, Vincent Garanger porte les voix multiples qui tracent cette vie manquée, de concours de Moiss’Batt’ Cross à la Fête de l’agriculture en appels au secours au marabout Golo. Attaché aux paroles du grand Charles plus qu’au grand Charles lui-même, Charles – qui ne croit plus en Dieu depuis qu’il a raté un brochet en 1997 – voudrait trouver dans ses mots de quoi dissiper le flou de l’existence et fixer le hasard comme on pose une belle prise en trophée au-dessus de la cheminée. Hommage aux grands airs d’Aznavour et à la musique populaire qui met des paillettes dans les soirées de province, le texte de Fabrice Melquiot dresse le portrait d’un « forcené du cœur », de ceux qui parlent clair, qui disent tout, qui déclarent, et qui promettent d’aimer par-delà les promesses.

“Je suis un meneur d’hommes dans l’âme (…). Y’a qu’à me voir en karaoké.””
Quand j’étais Charles

 

Articles liés

“Artificial Dreams” : Une exposition inédite de la création artistique assistée par l’IA et les algorithmes dès le 16 mai au Grand Palais Immersif !
Agenda
71 vues

“Artificial Dreams” : Une exposition inédite de la création artistique assistée par l’IA et les algorithmes dès le 16 mai au Grand Palais Immersif !

Soutenue par Microsoft, “Artificial Dreams” est une exposition-performance inédite qui dresse un panorama de l’art génératif et de la création assistée par algorithmes et intelligences artificielles (IA). Un événement qui interroge les nouvelles pratiques artistiques de notre ère. À...

“De soi à l’autre”, le micro-format de la IVe édition du festival itinérant “Le Vivier” à la Bellevilloise !
Agenda
153 vues

“De soi à l’autre”, le micro-format de la IVe édition du festival itinérant “Le Vivier” à la Bellevilloise !

La Compagnie des CriArts vous invite pour un micro format du festival Le Vivier : édition IV, “De Soi à L’Autre” – une expérience artistique et sociale incontournable.  La Compagnie des CriArts est fière d’annoncer la quatrième édition du...

La galerie Skarstedt expose Cindy Sherman avec l’exposition “Cindy Sherman : Film Stills (1977-1980)”
Agenda
85 vues

La galerie Skarstedt expose Cindy Sherman avec l’exposition “Cindy Sherman : Film Stills (1977-1980)”

Skarstedt présente “Cindy Sherman : Film Stills (1977-1980)”, une exposition rassemblant 23 œuvres consacrées au travail précurseur de Cindy Sherman et qui explore des notions d’identité et de genre, dans lequel l’artiste se met en scène par le biais...