Retour aux origines de l’École de Nice : entretien avec Claude Gilli
Retour aux origines de l’École de Nice : entretien avec Claude Gilli |
Retour aux origines de l’École de Nice : entretien avec Claude Gilli Né en 1938 à Nice et formé à l’École des Arts Décoratifs de la Ville, Claude Gilli est un artiste majeur de l’École de Nice, qui compte parmi ses membres, Albert Chubac, Martial Raysse, Ben ou encore Bernar Venet. Art Media Agency s’est entretenu avec l’artiste, revenant sur la naissance d’une école atypique, dont le succès ne se dément pas. Comment est née l’École de Nice ? Y avait-il un esprit de compétition ? Vous et Martial Raysse êtes souvent cités comme les seuls véritables artistes pop en France, vous avez participé à un courant sans le connaitre. À New York, j’ai découvert le travail de Wesselman, qui faisait exactement la même chose que moi, alors que je ne le connaissais absolument pas. J’ai aussi rencontré Lichtenstein, ou encore Fontana, qui faisait des tableaux un peu comme les miens. C’est important de ne pas voir les choses, ça nous permet de ne pas être influencé, d’inventer son propre langage, ses propres mots. Nous avons voyagé, nous sommes devenus des ambassadeurs de la ville de Nice, je suis le seul à être resté à Nice, pour des raisons de santé. Qu’est ce qui définit l’École de Nice ? Y a t-il une relève à Nice ? J’étais très ami avec Martial Raysse, nous passions beaucoup de temps ensemble. Puis il est parti à New York. Je n’ai pas pu aller à New York, mais je me suis installé à Paris, qui était déjà une grande ville. Art Media Agency |
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