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Transparence – Comedie ONUsienne – Vingtième Théâtre

28 août 2012
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Transparence - Comedie ONUsienne - Vingtieme Théâtre

Transparence - Comedie ONUsienne - Vingtieme Theatre::

Tirée d’un haletant « polar humanitaire » écrit par un ex-fonctionnaire de l’ONU, cette pétillante création musicale inspirée d’une histoire vraie, dévoile avec beaucoup d’humour les coulisses de cette organisation internationale tentaculaire. Accompagnés par un pianiste bonimenteur, six interprètes survitaminés nous embarquent avec enthousiasme et bonne humeur dans un univers énigmatique et passionnant. Une mise en scène enlevée pour un spectacle musical inédit mêlant avec subtilité, le suspense, le chant, la chorégraphie et l’humour !

Une histoire vraie… ou presque

Transparence, comédie ONUsienne est née de la rencontre entre Roberto Garcia Saez et Benoît Guibert. Un roman, c’est nécessairement « presque »… Le décalage entre l’histoire vraie et la fiction n’est pas très grand, mais les images données au lecteur sont inscrites dans la réalité.
Avec ce roman on fait le tour du monde ! Il fallait trouver un angle, et surtout, ne pas souffrir de la pénurie des moyens de transport attachée au théâtre. La solution s’est imposée rapidement : un lieu, un seul, dans lequel le monde s’inviterait à faire un tour. Et donc, puisqu’on voyage énormément dans cette histoire, pourquoi ne pas s’intéresser au port d’attache du héros, à sa « cantine », un bar de Bangkok : l’Australian pub ?

Une histoire vraie… et pire encore

L’Histoire commence au moment où, déchu, l’ange de Kinshasa, Patrick Roméro, rumine
et ressasse ses désillusions dans un laisser-aller dépressif et fortement alcoolisé. C’est le moment précis où, à son propre insu, quelque chose en lui complote l’écriture du roman de ses mésaventures dans la nébuleuse de l’ONU. Il va revenir sur les événements avec l’obsession névrotique de ne rien omettre et la fantaisie de sa subjectivité ici appelée « théâtre ». Car au terme d’un recensement des moyens du bord, nous avons trouvé la comédie (confinant parfois au burlesque), la danse et des chansons… Un bar peut se muer en cabaret, pourquoi se priver ?
Qui est là ? Autour de Roméro ? Les personnages de la réalité, d’abord : sa femme Isabella, un barman et un pianiste de bar. Mais aussi, venant du fond du verre, Carlotta, la collègue et amie qui, bien innocemment, l’a fourré dans ce guêpier. Bonaventure enfin, l’ami d’enfance africain, fantôme avide et impatient qui livre le récit de cette histoire.
Dans le rêve éveillé de Roméro, ils emprunteront tour à tour les figures, réelles ou imaginaires, importantes ou subalternes, rencontrées au cours de ses péripéties congolaises : Ismaël Diallo, le résident de l’ONU à Kinshasa, un journaliste, une hôtesse de l’air, un bonimenteur, les « Mister No » de New-York, des collègues de Roméro et Carlotta… Et, last but not least, l’adversaire, bien entendu, l’empêcheur « d’humanitariser » en rond, le flic de Scotland Yard, le chantre de la transparence : Paul Harrisson, sous les traits du barman, qui s’emploiera à cuisiner Roméro, au cours de deux interrogatoires serrés.
Alors une approximation… Eh oui. Mais hautement revendiquée, car pour ne pas être réduit à subir les contraintes inhérentes au théâtre, il faut en faire une force. Ici, l’écriture et la mise en scène se sont quasi confondues en un seul geste. Il s’agissait aussi, artistiquement cette fois, de faire entrer « un éléphant dans une bouteille ». Autrement dit, le monde dans l’étroitesse de la petite scène du théâtre, et une multitude de personnages dans le tout petit nombre des acteurs. Petite troupe, donc, mais fervente et convaincue de la capacité du théâtre à convoquer et figurer le monde entier sur quelques mètres carrés.

Benoît Guibert

Transparence ou Scotland Yard contre Roméo – Comedie ONUsienne

D’après le roman « ONU soit qui mal y pense » de Roberto Garcia Saez

Un spectacle musical écrit et mis en scène par Benoît Guibert

Assistant à la mise en scène Geoffrey Kuzman

Création musicale Hugo Horsin

Chorégraphie Alain Parage

Décor Bruno Vitti avec Kader Boukhanef, Olivier Dote Doevi, Jérôme Dupleix, Verena Gros
Hugo Horsin en alternance avec Bastian Verdina, Julie Lavergne en alternance avec Mélissa Broutin

Du 25 août au 7 octobre 2012
Du mercredi au samedi à 21h30
Les dimanches à 17h30

Plein tarif : 25 euros  // 20 euros // 13 euros

Durée du spectacle : 1h30

Vingtième Théâtre
7, rue des Plâtrières
75020 Paris

www.vingtiemetheatre.com


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