“Un Bon Job”, une comédie de Stéphane Robelin à découvrir à la Manufacture des Abbesses
Johana frôle le burn out. Pour se libérer de sa charge mentale, elle s’offre les services d’un “homme à penser” : Raphaël…
Johana aime tout contrôler : son business qui consiste à vendre des prestations à domicile dans le monde entier, son compagnon (Denis) qui gère sa plateforme et ses deux enfants, Paul et Léa, qui s’apprêtent à entrer dans la vie active. Alors quand ses affaires battent de l’aile, que sa vie sexuelle s’encroûte, que sa fille délaisse de brillantes études pour chanter et qu’elle découvre l’homosexualité de son fils, elle décide, pour éviter le burn out, de déléguer une partie de sa charge mentale à une nouvelle recrue : Raphael.
Son employé à domicile va apprendre à penser comme Johana pour la remplacer en toutes circonstances : dans le business qu’elle gère depuis chez elle, comme dans la gestion des problèmes familiaux.
“L’homme à penser” n’est il pas la seule solution pour continuer d’exploiter à son compte les inégalités ? Comme le dit ironiquement Johana : “Le pâtissier fait des gâteaux à votre place, l’esthéticienne s’occupe de vos poils, la femme de ménage cure vos chiottes mais que quelqu’un puisse penser à votre place pour vous éviter le burn out, alors ça quelle horreur !”
Note de l’auteur, Stéphane Robelin
Après la réalisation de mes deux derniers films qui traitaient de la dépendance de nos retraités , je souhaitais aborder une nouvelle thématique ancrée dans le monde du travail, quelque chose qui aborde la charge mentale et l’aliénation des actifs, quelque chose qui évoque avec humour la globalisation et ses effets pervers. Et après mure réflexion, il m’a semblé que la liberté offerte par le théâtre me permettrait davantage d’investir le champ de l’absurde et des conflits dialectiques qui sous-tendent cette thématique.
L’idée de décortiquer les rouages de notre monde marchand à travers les péripéties d’une famille a guidé par la suite l’écriture de la pièce. Pointer ce que l’on est prêt à vendre de soi pour adhérer aux règles communes, mais aussi ce que l’on est prêt à exploiter chez l’autre pour rentabiliser son business. Dépecer délicatement cette personne dite « morale » qu’est l’entreprise et les relations que nous entretenons avec elle pour “gagner notre vie”.
[Source : communiqué de presse]
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