« Κοίτα ! Regarde ! La voici qui sursaute ! » – Festival de l’histoire de l’art
Une exposition à découvrir lors de la huitième édition du Festival de l’histoire de l’art qui aura lieu du 1er au 3 juin 2018 au château de Fontainebleau.
Après un périple en Grèce, cinq artistes investissent le Jardin de Diane.
Se remémorant les sculptures, les architectures, les paysages parcourus, ces jeunes diplômés des Beaux-arts de Paris, s’imprègnent du lieu et présentent leurs travaux en écho à la table ronde qui relatera leurs résidences/itinérances.
INTERVENANTS : Patrice Alexandre, Sirine Ammar, Götz Arndt, Katérina Charou, Daniel Gómez Vega, Néféli Papadimouli, Morgane Porcheron, Philippe Renault et Fabrice Vannier.
LE FESTIVAL :
Pour sa huitième édition, le Festival se déroulera les 1er, 2 et 3 juin 2018 au château et dans la ville de Fontainebleau.
Sa programmation, ouverte à tous les publics et accessible gratuitement, s’organise autour d’un thème, le « Rêve », d’un pays invité, la Grèce, et d’un Forum de l’actualité. Elle propose également un Salon du livre et de la revue d’art ainsi qu’une Université de printemps, consacrée à l’enseignement des arts à l’école. La programmation Art & Caméra, explorera les manières dont le cinéma s’empare du rêve, des analogies établies entre rêve, hypnose et film jusqu’à l’« usine à Rêve » qu’est Hollywood. Elle proposera parallèlement une vaste sélection de films sur l’art par des réalisateurs grecs. Une place importante sera accordée aux jeunes chercheurs : outre la reconduction des Rencontres internationales étudiantes et du concours Ma recherche en histoire de l’art et en archéologie en 180 secondes, cette huitième édition leur donne la parole à travers l’instauration de sessions autour du thème du Rêve. Parce que le Festival vise également à faciliter l’insertion professionnelle, seront également proposées des tables rondes avec des professionnels dans “la galerie des métiers”.

La 7e édition du Festival de l’histoire de l’art ©Thibaut Chapotot
Le Rêve
Le Festival s’attachera, cette année, à montrer le caractère polymorphe de la notion de rêve et ses réminiscences dans les arts visuels. Au gré des époques et des civilisations, le rêve réactive des figures et des récits mythiques ; il devient source d’inspiration, rhétorique picturale et modèle
du processus créatif ; il mobilise des dispositifs visuels et des stratégies figuratives variées pour fixer son caractère évanescent et mystérieux.
À l’image de Bosch, de La Tour, Füssli, Friedrich, Méliès, Redon, Dalí, Magritte ou, plus récemment, Jean-Michel Othoniel, Sophie Calle ou Gao Xingjian, les plus grands artistes ont investi le rêve, qu’ils appréhendent comme un véritable défi. Il peut être provoqué, voire recherché par des rituels. Il se situe à l’interface avec d’autres expériences, telles la vision ou la révélation.
Le Festival interrogera l’ensemble de ces manifestations en donnant la parole à de nombreux spécialistes – qu’ils soient historiens de l’art, psychanalystes, artistes ou écrivains – qui proposeront différentes interprétations des figures, des expériences et des représentations du rêve.
La Grèce
En 2018, le Festival souhaite mettre à l’honneur la patrie d’Homère, également terre natale du Greco ou du sculpteur Takis ainsi que des cinéastes Théo Angelopolous, Costa-Gavras ou Filippos Koutsaftis. Destination de voyages artistiques ou touristiques, sa situation géographique la met au coeur de différentes influences et transferts.
Grâce aux partenariats établis avec les grandes institutions grecques d’histoire de l’art (musées, universités et fondations privées), professionnels et étudiants, historiens, critiques et artistes pourront présenter et comparer leurs méthodes de recherches et d’enseignements, leurs politiques muséales et de gestion du patrimoine.
L’actualité de la recherche en archéologie et en art antique et la vitalité de la scène artistique grecque contemporaine seront ainsi au centre des discussions de cette huitième édition.
[ Source : communiqué de presse ]
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