L’art et la drogue : des relations complices et dévastatrices ?
L’ICART organise une table ronde sur le sujet. À ne pas manquer le lundi 25 mars de 18h à 20h à Paris. L’entrée est gratuite et ouverte à tous.
Dans le milieu de l’art et dans l’industrie musicale, la consommation de psychotropes est un phénomène très courant, souvent décrié en raison de substances illicites et parfois plébiscité afin d’avoir une nouvelle approche et perception du monde. Les drogues ont-elles vraiment un rôle à jouer dans la création artistique ? Sont-elles de l’ordre de l’échappatoire, de l’expérimentation ou simplement un effet de mode ? Notons que chaque période de l’histoire semble avoir sa drogue : quelle serait celle de notre époque, utilisée en vue de quelles fins et à travers quels médiums ?
Une table ronde exceptionnelle
Afin d’aborder cette problématique, l’ICART Paris a invité Antoine Perpère, commissaire d’exposition et auteur de Sous influences : artistes et psychotropes, Jeanne Susplugas, artiste travaillant sur les pharmacopées modernes, Clément Thibault, commissaire d’exposition et critique d’art, et Christopher Drescher, organisateur d’évènements musicaux à travers Elipse. Deux étudiantes de l’ICART, en licence Marché de l’art et médiation culturelle, animeront ce débat.
Différents thèmes et questionnements seront abordés au cours de cette table ronde : démarche artistique, impact recherché sur le public, des œuvres entre incitation et dénonciation…
Par exemple, le graphiste américain basé à San Francisco Brian Pollett, plus connu sous le nom de Pixel-Pusha, s’est récemment lancé un défi insolite : tester 20 drogues différentes sur 20 jours et laisser parler sa fibre artistique sous leur influence. Quotidiennement, il commence ses dessins à partir d’un même visage et ne se fixe absolument aucune limite. Beaucoup voient en lui un junkie, mais pourrions-nous imaginer qu’à la manière d’un scientifique il essaie d’en comprendre les effets sur l’Homme ?
Nombreuses sont les approches envisageables autour de ce thème particulièrement vaste. Au-delà des stéréotypes et de tout discours moralisateur, cette table ronde se veut le lieu de réflexions sur la place des drogues dans l’art et sur l’impact qui en découle sur la société et les mœurs du public.
Cloé ASSIRE

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