Clochette et la fée pirate – film d’animation de Peggy Holmes

Pour capitaliser sur le personnage mythique du film Peter Pan et toucher un public composé principalement de petites filles, la multinationale Disney a créé la franchise “Disney fairies”. Basé sur les histoires de la fée Clochette (mais pas seulement) et se situant au pays imaginaire, cet univers s’enrichit d’une dizaine de nouvelles fées avec leurs personnalités et leurs univers propres. Entre 2008 et 2011 sortent trois longs-métrages directement en DVD. Mais devant le succès de la série, Disney se résout à sortir Clochette et le secret des fées en salles. Bien évidemment, c’est un carton. Le film est suivi 2 ans plus tard de Clochette et la fée pirate et d’autres titres sont déjà en préparation.

Disney Fairies c’est une machine de guerre. Des produits dérivés à la pelle et des films pensés et conçus pour ne créer que l’engouement des petites spectatrices. Clochette et la fée pirate ne déroge pas à la règle, avec ses 1h16 d’action douce où Clochette et ses amis tentent de récupérer la poussière de fée bleue des mains de la fée alchimiste (et pirate) Zarina. Pas de temps mort et une pincée d’aventure, d’action, d’amitié… ainsi que quelques blagues de mode et d’amour light (pour ça, la fée Rosélia est championne).

La force de cet opus tient en ses références à Peter Pan. Il raconte en effet la genèse de la relation entre Clochette et le mythique Capitaine Crochet ; on y voit même la naissance du crocodile Tic Tac. Si les plus jeunes enfants ne voient peut-être pas le clin d’œil, les adultes seront charmés. Façon pour Disney Fairies de rassurer les parents en montrant que la franchise Clochette n’oublie pas ses racines, toujours solidement ancrées dans le film basé sur le best seller de J.M. Barrie.

[Image : 2014 © DisneyToon Studios]