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Les Frangines : un duo plein d’entrain qui fait du bien !

Quitterie de Castelbajac 21 décembre 2016
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En novembre 2016, les Frangines ont sorti Le Cri d’Alep, un titre rempli d’espoir. Rencontre avec des artistes au grand cœur !

Les Frangines… Pourquoi ce nom ? Êtes-vous sœurs ?

Anne : Nous nous connaissons depuis si longtemps que nous sommes un peu comme des sœurs, frangines dans notre passion !

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Vous n’êtes que deux à travailler sur vos projets ?

Jacinthe : On forme un duo : guitare et voix. Nous sommes donc seulement deux dans le groupe. Mais des amis nous accompagnent souvent, des musiciens et des artistes, comme Quiterie Dehen pour les clips.

Avez-vous suivi une formation musicale ?

Anne : Jacinthe a fait de la flûte soprano et alto au conservatoire pendant 15 ans. Mais nous n’avons jamais pris de cours de chant ou de guitare. Malheureusement ! Mais il n’est pas trop tard. Pour nos compositions, on a la chance d’avoir fait toutes les deux des études littéraires, qui ont forgé notre plume. On a toujours eu une sensibilité artistique prononcée !

Quand et comment vous êtes-vous décidées à faire de la musique ?

Jacinthe : On se connaît depuis très longtemps, un peu plus de 10 ans, et on a commencé à jouer de la guitare en même temps, il y a 6 ans.

Anne : On a toutes les deux appris seules sur Internet et composé en même temps nos propres airs, en inventant les deuxièmes voix intuitivement. Puis, il y a deux ans, on nous a encouragées à nous professionnaliser. On a alors lancé un crowdfunding. Grâce à ça, on a pu enregistrer notre première musique et faire un premier clip, qui ont eu un succès que l’on n’attendait pas ; ça nous a donc encouragées à fond pour continuer, même si c’était un peu dur de concilier la musique et les études. Comme nous sommes maintenant toutes les deux diplômées, nous avons davantage de temps pour nous consacrer à la musique.

Comment définiriez-vous votre style musical ? Êtes-vous d’accord pour entrer dans la catégorie de variété française ?

Jacinthe : Les prochains morceaux que l’on va sortir sont avant tout en français (poèmes et littérature) et axés sur la voix. C’est pourquoi on range souvent notre musique dans la catégorie “variété française”, on peut dire aussi que c’est un peu de folk et de pop.

On vous sent très soudées, unies et joyeuses. La musique est-elle votre thérapie ?

Anne : Oui, exactement, on se le dit souvent. C’est un espace d’évasion où l’on pense à autre chose.

Jacinthe : Ce lien, qui nous unit d’abord, nous permet ensuite de partager avec les autres, de fédérer. Ce qu’on aime dans la musique, c’est aussi les rencontres qu’elle amène : tu te balades dans Paris ou ailleurs avec ta guitare et tu peux être sûr de t’arrêter sur la route et de chanter avec un inconnu. C’est une vraie source d’inspiration pour écrire.

Vos clips et votre logo expriment un engagement environnemental, non ?

Anne : Là encore, c’est très intuitif. En fait, on ne s’est jamais vraiment posé la question. Mais c’est vrai, on diffuse toujours un message implicite sur la nature dans nos clips, car on adore aller à l’aventure. Partir en montagne avec un sac à dos, ça nous permet de méditer et de nous ressourcer.

Jacinthe : Aujourd’hui, on change beaucoup notre regard sur la nature, on l’envisage différemment, notamment dans le respect de sa beauté et intégralité.

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Votre voix et vos compositions sont empreintes d’une certaine sensibilité, voire d’une grande douceur. N’avez-vous pas l’impression d’être à contre-courant des musiques actuelles, plutôt électro, des morceaux où les paroles sont souvent sacrifiées ?

Jacinthe : C’est vrai que nos chansons sont avant tout à texte et plutôt calmes. Toujours positives aussi, ce qui diffère peut-être de certaines chansons actuelles. Pour autant, nous ne nous considérons pas à contre-courant, car il en faut pour tous les goûts. Une reprise électro de nos chansons ne nous gênerait pas du tout. C’est plaisant de voir comment les autres s’approprient nos chansons.

Quels sont vos projets ?

Anne : Le projet actuel qui nous tient à cœur ? Faire un album avec nos compos. En attendant de pouvoir le réaliser (ça prend du temps car il faut trouver les financements), nous travaillons sur des reprises, notamment de Sclérose et de Claudio Capéo, et on publie également quelques-unes de nos compos sur YouTube en attendant l’album.

Propos recueillis par Quitterie de Castelbajac

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