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Festival d’Avignon 2014 – Olivier Py – Orlando ou l’impatience

19 juin 2014
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Orlando ou l’impatience

De Olivier Py

Mise en scène de Olivier Py

Avec Jean-Damien Barbin, Laure Calamy, Eddie
Chignara, Matthieu Dessertine, Philippe Girard, Mireille Herbstmeyer, Stéphane Leach et François Michonneau

Du 5 au 16 juillet 2014

De 30 € à 16e la place

Durée : 3h

La Fabrica
55 Avenue Eisenhower84000 Avignon

festival-avignon.com

Du 5 au 16 juillet 2014

C’est par une comédie qu’Olivier Py inaugure, en tant qu’auteur et metteur en scène, sa nomination à la direction du Festival d’Avignon. Une comédie pour dire, entre optimisme et pessimisme, entre espoir et inquiétude, le présent du monde et la force insondable du théâtre. Une comédie pour dire aussi qu’à ce monde nouveau et obscur doit correspondre une nouvelle éthique. 

Orlando ou l’impatience

Le jeune héros d’Olivier Py, l’Orlando impatient, part à la recherche de son père inconnu. Il est conduit par sa mère actrice sur une série de fausses pistes, qui sont autant d’étapes vers une vérité attendue. Orlando ou l’Impatience peut être considérée comme une pièce manifeste qui nous entraîne dans un voyage traversé de questionnements contemporains qui sont ceux, à des degrés divers, de toute l’œuvre poétique d’Olivier Py : « le » politique, l’Art, le sexe, la foi, la philosophie…

Les thèmes se croisent sous la plume du poète et l’œil du metteur en scène, toujours entre ciel et terre, ne négligeant ni l’un ni l’autre, mais en les mettant en relation sur le plateau du théâtre, lieu exemplaire et incontournable de confrontation et d’engagement. Face à chaque père potentiel, Orlando découvre une forme possible de théâtre.

La tragédie politique, la comédie érotique, l’épopée historique, la farce philosophique… Tout ce qui habite le théâtre d’Olivier Py est ici, présent, dans une comédie, où le rire moqueur côtoie l’ironie mordante d’un artiste toujours sincère et désespérément joyeux.

p_olivier_pyccarole_bellaiche_4Olivier Py

Poète, auteur dramatique, romancier, metteur en scène de théâtre et d’opéras, acteur, chanteur… Olivier Py habite le théâtre depuis 1988. C’est au Festival d’Avignon en 1995 qu’il crée l’événement en proposant La Servante, histoire sans fin, cycle de pièces qui dure 24 heures, avant d’y revenir à maintes reprises :
Apologétique, Le Visage d’Orphée, L’Apocalypse joyeuse, Requiem pour Srebrenica, Les Vainqueurs, L’Énigme Vilar présentée dans la Cour d’honneur, mais aussi en chantant Miss Knife dans le festival OFF.

En 2006, il écrit sa première comédie, Illusions comiques, avant d’entamer un long travail sur la tragédie avec Les Enfants de Saturne, L’Orestie, Les Sept contre Thèbes, Les Suppliantes et Les Perses d’Eschyle. Les références à Jean Vilar et au théâtre populaire sont mêlées à son parcours.

Directeur du Centre dramatique national d’Orléans puis de l’Odéon-Théâtre de l’Europe, il est dans l’engagement pour servir le théâtre public comme dans le combat politique : avec Ariane Mnouchkine et François Tanguy contre le siège de Sarajevo, en soutien aux sans-papiers, plantant le drapeau palestinien et accueillant la résistance syrienne à l’Odéon, aux côtés de Christiane Taubira pour le mariage homosexuel ou encore s’opposant à l’extrême droite aux dernières élections municipales. Il est depuis septembre 2013 directeur du Festival d’Avignon. Orlando est aussi l’occasion de relier tous les points.

Pierre- André Weitz (Scénographie, décor, costumes et maquillage)

Pierre-André Weitz découvre très jeune le théâtre en accompagnant son grand-père qui travaille au Théâtre de Bussang, théâtre populaire dont la devise est : « Par l’Art, pour l’Humanité ». Il mène des études au Conservatoire de Strasbourg, section art lyrique, et à l’École d’Architecture.

Très vite, il s’intéresse à la scénographie et, à 18 ans, signe les décors et costumes de son premier spectacle. Il travaille avec François Rancillac, François Berreur et, en 1993, rencontre Olivier Py. Scénographe, créateur des costumes et des maquillages, il participe à l’élaboration des spectacles dès l’origine : il propose « des espaces temps à l’intérieur desquels les acteurs se meuvent ». Pierre-André Weitz travaille les matières brutes – bois et métal –, et y intègre les éléments lumineux qu’il affectionne particulièrement, cultivant toute une symbolique des couleurs. Scénographies mouvantes qu’il chorégraphie avec une précision quasi-musicale, montrant volontairement la machinerie théâtrale et les techniciens qui la manipulent.

[Visuels: Orlando ou l’impatience – (c) Christophe Raynaud de Lage – Festival d’Avignon – Photographies de répétition//Olivier Py, directeur du Festival d’Avignon – © Carole Bellaïche / Festival d’Avignon]

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