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Exposition Éloge au Carré – Hommage à Kasimir Malevitch – Institut culturel Roumain

23 novembre 2016
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Capture décran 2016-11-23 à 15.22.06

Exposition : « Éloge au Carré » Hommage à Kasimir Malevitch

Œuvres de Marcel Caloïan Grosaru

Du mercredi 7 au jeudi 29 décembre 2016

Vernissage le mercredi 7 décembre à partir de 19h

Entrée libre

Institut Culturel Roumain
1 rue de l’Exposition
75007 Paris
M° École Militaire

icr.ro

Capture décran 2016-11-23 à 15.22.06 copieDu 7 au 29 décembre 2016

À l’occasion de l’anniversaire des 100 ans de sa première exposition suprématie 16 décembre 1916.

Figure symbolique par excellence, « le carré » illustre l’imperfection du monde terrestre, la matérialité, le sens des choses, l’harmonie, les proportions idéales, la section d’Or… Il incarne la notion d’ordre, concentration, discipline, symétrie, équilibre, architecture. A l’époque romaine la géométrie des motifs laisse apparaitre des compositions savantes de carrés et de losanges. Au début du Moyen Age (Art roman et Icones byzantines), les figures géométriques sont très basiques. Le Cercle de l’Auréole est inscrit dans un « presque » carré. A la Renaissance « le carré » est lié à l’architecture, omniprésent dans tous les grand chefs d’ œuvres, manifestations artistiques en tout genre.

Siècle après siècle, d’une période artistique à l’autre « le carré » est influent et influencé. Dans l’époque moderne « le carré » a été source d’inspiration pour les plus grands artistes abstraits de la première partie du XXème siècle ; Kasimir Malevitch, Kandinsky, Klee, Mondrian et plus tard Agnès Martin, Sol Lewit, Daniel Buren, Francois Morellet…

Il y a quelques années, ma création (la figuration libre) a glissée au fil des recherches dans l’abstraction avec une fréquente utilisation des structures géométriques, cercles, triangles, carrés, lignes. Donc, dans ma création actuelle « Le Carré » avec prédilection s’éclate, triomphe, s’estompe, déferle, s’harmonise avec le nombre d’Or, avec le 3,1416 (pi), se déforme, plane, devient silencieux, bruillant, agressif, autant que monumental ou miniature.

Ma palette est limitée, structurée, purifiée et mon vocabulaire géométrique proche des artistes qui m’enchantent, me passionnent en permanence : Kasimir Malevitch, Ad Reinhardt, Agnès Martin, Sol Lewit, Donald Judd, Carl André…
En conformité, le célèbre principe de l’architecte Mies van der Rohe « Lass is more », « moins c’est plus », met en lumière les travaux de Malevitch comme firmament de l’Art Moderne Abstrait du début de XXème siècle. Mon exposition est dédiée par excellence à Kasimir Malevitch pour l’anniversaire des 100 ans de sa première manifestation artistique abstraite (39 tableaux). 

L’Hymne au carré inventé, réinventé magistralement par le génie russe représente un éloge immense pour toutes ses recherches plastiques.

A découvrir sur Artistik Rezo :

– Vernissages – Paris – Décembre 2016

[Crédits Photo : ©communiqué de presse /Texte: Marcel Caloïan Grosaru]

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