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TEFAF 2014 : entretien avec Dino Tomasso, directeur de Tomasso Brothers Fine Art

26 mars 2014
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TEFAF 2014 : entretien avec Dino Tomasso, directeur de Tomasso Brothers Fine Art

Le 26 mars 2014

Le 26 mars 2014

Lors de la dernière TEFAF, qui s’est achevée dimanche 23 mars, la galerie des frères Tomasso — spécialistes réputés d’art statuaire classique — avait créé la surprise en exposant une œuvre de Damien Hirst, Black Sheep with Golden Horns (prix: 2,25 M£). Faut-il y voir une relation de causes à effets ? Mais en clôture de foire, la galerie de Leeds a communiqué de bons résultats. Art Media Agency (AMA) s’est entretenu avec Dino Tomasso, directeur de Tomasso Brothers Fine Art, qui explique la présence de la superstar de l’art contemporain sur son stand et dévoile quelques-unes de ses pièces maitresses.

Comment avez-vous eu l’idée de cette collaboration avec Damien Hirst ?

Pour tout vous dire, j’ai grandi avec Damien à Leeds, dans le même quartier. Lorsque je lui ai proposé cette participation, il s’est montré totalement enthousiaste, il était enchanté. Il aime les challenges et pour lui c’était très excitant de confronter son travail à des œuvres classiques. Aussi, en plus du Black Sheep, nous présentons aussi The Dance et Styx, qui témoignent de la fascination de Damien pour l’histoire naturelle.
 

De nombreuses personnes se pressent sur le stand. Le public semble séduit par la démarche…

Bien entendu, les œuvres de Damien attirent beaucoup de curieux et de collectionneurs d’art contemporain qui n’ont pas l’habitude de collectionner de l’art classique et qui ne se rendent en général pas sur notre secteur Fine Arts.

Quels sont vos autres highlights ?

Nous proposons une très rare tête d’Hermès janiforme romaine datant du Ier ou IIe siècle qui a été vendue à un collectionneur européen (ndlr : prix demandé 275.000 EUR). Sinon, sans doute les pièces les plus spectaculaires sont ces quatre sculptures de chevaux, un ensemble réalisé par l’Espagnol Juan Chaéz (ndlr : vers 1750-avant1809). Ces sculptures de chevaux en bois étaient une commande du quatorzième Duc d’Albuquerque. Puis son successeur en a hérité et ainsi de suite.

Qu’est-ce qui fait leur spécificité ?

Ce qui est intéressant est que cet artiste était un ami de Goya, on y retrouve une intensité et une énergie commune. En plus, la réalisation technique est exceptionnelle, au niveau de la répartition des poids et de l’équilibre des postures des chevaux.

 
Ont-ils trouvé preneurs ?

Ils ont été acquis par un collectionneur européen très important qui a confirmé la vente le 25 mars, avec un prix demandé aux alentours des 350.000 euros.

Art Media Agency

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