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Riding on a Cloud – Théâtre de la Cité Internationale

18 septembre 2014
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Riding on a Cloud

De et mise en scène par Rabih Mroué

Assistants mise en scène Sarmad Louis et Petra Serhal

Avec Yasser Mroué

Du 6 au 18 octobre 2014

Du lundi au samedi à 20h
Le jeudi à 19h
Relâche mercredi

De 7€ à 22€
– de 30 ans : 13€

Réservation en ligne

Durée 1h
Spectacle en arabe et anglais surtitré en français

Théâtre de la Cité Internationale
17, bd Jourdan
75014 Paris
RER B Cité Internationale

www.theatredelacite.com

Du 6 au 18 octobre 2014

Rabih Mroué est un artiste des frontières. Le théâtre est son lieu, autant que la performance, les installations, la vidéo et l’univers des images. S’il se tient à la croisée des genres, s’il propose une forme de théâtre élargi, c’est sans doute qu’il ne croit pas que les choses soient si violemment séparées : dans son monde, la fiction et la réalité se confondent, les souvenirs deviennent vivants, les images sont parfois plus vraies que la vérité.

Dans son monde, le passé n’est pas mort, il n’est même pas passé. En 1990, la guerre civile libanaise s’achevait officiellement. Rabih Mroué avait 23 ans. En 1991, une loi d’amnistie générale effaçait tous les crimes passés. Sans doute, cette loi était-elle nécessaire, mais on comprend que cette incitation nationale à oublier puisse donner, au contraire, furieusement envie de se souvenir.
L’oeuvre de Rabih Mroué interroge avec constance quelle mémoire est possible, de quels outils nous disposons aujourd’hui pour la (re)constituer — d’où son goût des images et des technologies de l’enregistrement. Surtout Rabih Mroué, comme d’autres artistes de sa génération, se demande quel usage politique les artistes libanais peuvent faire de cette mémoire qu’ils créent ou recréent.

Les images : l’une apparaît, l’autre disparaît.
La plupart du temps, l’homme ne comprend pas le lien entre une image et la suivante. Il a besoin que quelqu’un lui parle et mette l’image en mouvement.
Quand les souvenirs sont figés comme des images arrêtées, comment la mémoire peut-elle fonctionner ? Le titre de cette émouvante et autobiographique pièce « familiale » est empruntée à un recueil de Yasser Mroué, le frère de Rabih. Yasser y parle des événements qui ont transformé, bien malgré lui, sa vie et ses rêves. Rabih, quant à lui, tente de déconstruire une série de récits relatifs à la guerre afin de montrer combien les perceptions collectives et les discours établis nous leurrent et se leurrent.

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