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La Saison Parallèle du Centre Wallonie-Bruxelles à Lyon

21 avril 2021
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Pour la seconde année consécutive, la programmation du Centre se viralise et se déterritorialise. Le pendant Parallèle de la Saison Fractale__Visions Parallaxes — paramétrée par la valeur heuristique du désordre et de la dynamique de la théorie du chaos – se manifeste à Lyon. Dans ce cadre découvrez l’exposition After Show. 

De janvier à novembre 2021, grâce à la complicité de lieux qui se distinguent tous par une attention à la création contemporaine et à la porosité des sémantiques actuelles ce sont les univers de création plus de 50 artistes belges et internationaux basé.e.s à Bruxelles et en Wallonie qui seront à sonder. Cette saison parallèle, à l’instar de la Saison déployée au Centre à Paris, se veut irréductible à un dénominateur commun et puiser sa force  de ce qui semble faire défaut : l’ordonnancement, la complétude et l’homogénéité.

L’After Show

Portée par l’ambition de contribuer au maillage, qui traverse, par essence, les Saisons Parallèles, l’idée est rapidement née que l’espace atypique et intimiste de KOMMET devait se faire rencontrer deux artistes, l’une issue de la scène lyonnaise, Louise Porte et l’autre de la scène bruxelloise, Harold Lechien, labo_demotien de l’édition 2020.

Ces deux artistes, dont les univers et processus créatifs se font joyeusement écho, investiront donc, pendant un mois, et via des productions in situ, l’espace de KOMMET.

Dans cette exposition, Louise Porte et Harold Lechien nous convient à l’after d’un évènement dépourvu de vie. La mise en scène rayonne, le son vibre, mais il semblerait que tout reste en suspens. Malgré l’abandon de l’espace par les individus, la représentation du spectacle subsiste au travers de multiple « vestiges » délaissés. Impossible de dater ce moment mais des récits émergent et l’on fantasme sur ce que l’on aurait vraisemblablement manqué. L’after show met en présence la réalité d’une absence : l’instant est passé mais on se le re-présente au travers d’éléments abandonnés. Ce ne sont pas les détails de cette hypothétique soirée qui sont l’objet du désir, mais bien la représentation illusoire de ce désir.

Ici, le fantasme surgit via le manque, ce que l’on imagine avoir raté. Ainsi, dans cette exposition, les artistes nous incitent à nous immerger dans l’absurde aussi bien que dans la frustration d’avoir, peut-être, manqué le show de l’année.

[Source : communiqué de presse]

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