Exposition “The Beat Goes On!” : une histoire de nuit, de son et de liberté à voir au Quai de la Photo

“The Beat Goes On!” est une grande exposition collective consacrée à l’histoire et à la culture du clubbing, de ses origines dans les années 1970 jusqu’à aujourd’hui. Présentée au Quai de la Photo du 9 janvier au 24 avril 2026, elle propose une déambulation visuelle et sensorielle à travers cinq décennies de nuits, de musique et de liberté.

“In the nightclub, we are all the same free, wild and beautiful.” – Grace Jones

Entre archives iconiques et regards contemporains, l’exposition réunit pour la première fois en France les œuvres de photographes majeurs et émergents du monde entier. Des clubs mythiques new-yorkais de l’ère disco aux dancefloors parisiens d’aujourd’hui, The Beat Goes On! explore la fête comme un espace de résistance, d’expression et de communauté.

À travers plus d’une centaine de photographies et vidéos, l’exposition interroge ce que la nuit dit de nos sociétés : nos désirs de liberté, nos luttes, nos corps en mouvement, nos utopies partagées. Elle célèbre aussi les artistes, DJ, danseurs, performeurs et anonymes qui ont fait de la nuit un territoire d’émancipation et de création.

Portée par le Quai de la Photo, The Beat Goes On! s’inscrit dans une démarche à la fois culturelle et festive.

Tout au long des quatre mois, une programmation parallèle – soirées, projections, talks, rencontres avec les artistes, DJ sets et open platines – prolongera l’expérience et fera dialoguer la photographie avec la musique et la fête.

Plus qu’une exposition, The Beat Goes On! est une ode à la vie nocturne : un hommage vibrant à celles et ceux qui, depuis cinquante ans, dansent pour se retrouver, s’affirmer et rêver ensemble.

“La musique est la seule forme de magie qui existe. Elle peut transformer l’humeur d’un endroit et d’une personne en un instant.” – Larry Levan, Dj & producteur

Parcours de l’exposition

Pensée comme une déambulation libre à travers les époques et les regards, l’exposition The Beat Goes On! s’articule autour d’un parcours immersif reliant New York et Paris, en passant par São Paulo, Londres ou encore Berlin, autant de capitales emblématiques de la culture clubbing.

Exposition participative, elle réunit plus d’une dizaine de photographes internationaux dont les œuvres, rassemblées pour la première fois, offrent une vision plurielle et incarnée de la fête, de ses lieux et de ses communautés. Ici, le visiteur ne suit pas une chronologie stricte, mais une circulation sensible entre les univers des artistes, où les énergies, les corps et les époques se répondent.

Chaque photographe évoque une atmosphère, une émotion, une intensité, autant de battements qui composent la grande respiration de la nuit.

Les artistes exposés 

Bill Bernstein – La naissance du club
Les images légendaires de Bill Bernstein plongent le visiteur dans l’âge d’or du disco new-yorkais. Des lumières du Studio 54 à la ferveur du Paradise Garage, il capture la magie de ces lieux fondateurs où la fête devient acte de liberté et de visibilité.

The Kiss – Le Clique, NYC © Bill Bernstein

Karel Chladek – La communion des corps
Photographe basé à Montréal, Karel Chladek explore la proximité et l’énergie des foules. Ses images capturent le moment où la musique abolit les distances, où les visages se fondent dans la lumière, où la fête devient une communion universelle.

© Karel Chladek

Meyer Flou – L’énergie des communautés
Avec une approche à la fois poétique et instinctive, Meyer Flou documente les rassemblements, les foules et la transe collective au cœur de la fête. Ses images, prises entre clubs, festivals et espaces éphémères, restituent la vibration du collectif, la chaleur humaine et la puissance émotionnelle du dancefloor comme lieu d’union et de libération.

© Meyer Flou

Tatiana Prieto – La nuit parisienne
Ses œuvres offrent un regard intime sur la nuit contemporaine à Paris, entre intensité, fragilité et lumière. Elles témoignent d’une scène vivante, inclusive et en constante réinvention, où le club reste un lieu d’expression artistique et de liberté.

Tristan O’Neill – Les clubs britanniques des années 1990-2000
Les clichés de Tristan O’Neill nous plongent dans la scène underground du UK garage, du drum’n’bass et de la jungle. Ils restituent l’énergie brute et la vitalité d’une jeunesse métissée et inventive, qui a profondément marqué la scène électronique mondiale.

Man DJing, Bryan G. Movement, Bar Rumba, London, UK, 28 August 1997 © Tristan O’Neill

Alexandre Furcolin – Identités et fierté queer
À São Paulo, Alexandre Furcolin documente la vitalité et la puissance des scènes queer et underground brésiliennes. Son travail célèbre la diversité des corps, la beauté du mouvement et la fierté des communautés LGBTQIA+ qui transforment la nuit en espace d’affirmation et de liberté.

© Alexandre Furcolin

Fany Bardin – Le corps libéré
Fascinée par la vie nocturne, elle documente la scène techno parisienne en abordant la culture underground comme une hétérotopie, un espace à part où s’inventent d’autres règles et formes d’expression. Dans ces lieux de contestation et de création, elle capture des instants d’introspection et de lâcher-prise.

Julien Rahmani – Au croisement des héritages et des désirs
Julien Rahmani saisit une jeunesse en équilibre entre tradition et ouverture, qui réinvente ses codes au fil de la nuit. À travers ses images, se dessine un paysage où les héritages culturels dialoguent avec de nouvelles aspirations, révélant une liberté naissante dans un monde en transition.

Le vernissage aura lieu le jeudi 8 janvier 2026 à partir de 18h en présence de Bill Bernstein, Meyer Flou, Julien Rahmani et Fany Bardin.

[Source : communiqué de presse]