0 Shares 1263 Views

Georges-Pascal Ricordeau – Bibliothèque historique de la Ville de Paris

4 octobre 2013
1263 Vues
original__6f39-logo-nuit-blanche

original__6f39-logo-nuit-blanche::

 

L’artiste Georges-Pascal Ricordeau sculpte des formes à partir de sacs plastiques, glanés au gré de ses déplacements, qu’il tresse jusqu’à en faire disparaître le support. Dans le cadre de Nuit Blanche 2013, l’artiste présente deux formes qui lui sont chères, le drapeau et la vanité. Après avoir fait voyager son Drapeau Blanc dans le monde entier1, tel une flamme de la paix, un espoir nomade, l’artiste en propose une version monumentale hissée dans la cour de l’Hôtel Lamoignon, à laquelle fait écho une vanité de grande dimension. 

Signe de ralliement, tel un if, une question ouverte, un « si c’était autrement… », le drapeau blanc, ancien emblème de la France, évoque à la fois le désir de cesser le feu des images, des violences, des conflits et le souhait d’une humanité plus encline aux liens et aux partages. Ce pavillon blanc avec son crâne comme une ombre portée symbolique devient, le temps d’une nuit, la bannière des utopistes rêvant d’un monde plus libre, d’un humanisme retrouvé. 

Ce drapeau n’a rien de naïf et ne verse pas dans l’angélisme. Il souhaite juste réunir, relier, faire vibrer le désir d’une humanité moins habitée par la haine et la destruction. C’est un rectangle blanc sur fond noir. 

Le Drapeau Blanc de Ricordeau agit donc comme un miroir des espoirs du monde fait de ces sacs plastiques tressés issus de toutes les cultures qu’il a rencontrées à travers ses nombreux voyages. 

Si « le blanc agit sur notre âme comme un silence », comme le souligne Vassily Kandinsky, le drapeau blanc peut en effet signifier un silence visuel positif, tel un phare futur, lumineux dans la nuit, qui permettrait d’éviter les dérives négatives des hommes, et les dangers de la guerre, des violences permanentes, des désastres écologiques. 

Georges-Pascal Ricordeau – Le Drapeau blanc

Direction artistique et suivi de production : Bruno Blosse et Bruno Moretti
Le 5 septembre 2013, de 19h à 4h du matin

Musique originale de Carol Robinson et de Steve Shehan 

Entrée libre

Bibliothèque historique de la ville de Paris 
24, rue Pavée 
75004 Paris 
M° Saint-Paul ou Chemin Vert 

Articles liés

“Le Dieu des causes perdues”, un spectacle poétique au Théâtre de l’Athénée
Agenda
100 vues

“Le Dieu des causes perdues”, un spectacle poétique au Théâtre de l’Athénée

Anna part à la recherche de son frère, Maxime, dont elle n’a plus de nouvelles depuis ses douze ans. En quête de signes, elle se lance dans une épopée initiatique mue par une seule question : quand l’absence et...

“Our People” : Frederick Ballentine & Kunal Lahiry explorent la résistance des communautés LGBT
Agenda
157 vues

“Our People” : Frederick Ballentine & Kunal Lahiry explorent la résistance des communautés LGBT

Inauguré en 1896, classé monument historique et réputé pour son acoustique exceptionnelle, le Théâtre de l’Athénée Louis-Jouvet compte parmi les plus belles salles à l’italienne de Paris. Il est connu pour son esprit laborantin, son goût des rencontres artistiques...

Bartabas investit la Grande halle avec deux spectacles d’envergure en juin 2024 !
Agenda
244 vues

Bartabas investit la Grande halle avec deux spectacles d’envergure en juin 2024 !

Au mois de juin, Bartabas et l’Académie Équestre de Versailles feront leur retour dans la Grande Halle à l’occasion de deux spectacles équestres d’envergure : l’opus 2024 de La Voie de l’écuyère et Noces de Crins, en collaboration avec...