Festival Faits d’hiver 2016
Festival Faits d’hiver 2016 Du 13 janvier au 11 février 2016 |
Du 13 janvier au 11 février 2016 « Et, soudain, engendrement multiplié : ces singularités, spatiales, charnelles ou pédagogiques, sans que rien ne l’ait prévu, s’ensemencent partout, sur tout le corps, à travers le lit du fleuve, dans l’espace intellectuel, jusqu’à dessiner une synthèse ou indexer l’universel. La petite flamme éclate. » Michel Serres, Le Tiers-instruit Oh ! Cette petite flamme qui nous motive et que nous espérons courante, vive, courageuse et avide de conquêtes douces. La petite flamme intérieure, bien sûr, mais aussi celle qui nous est offerte et qui nourrit la première, de ces mille facettes, reflets et chatoiements. La beauté du divers, de la rencontre, de la chance au détour du chemin, d’un programme, d’un geste. Le rendez-vous dansant au monde. Le regard curieux sur les corps en mouvement. De cet ensemble est espéré ce que décrit Michel Serres, l’ensemencement mutuel, l’écho et l’impact. La base de cette édition de Faits d’hiver se construit avec des spectacles dansés par de nombreux interprètes ; par une attention toute particulière au féminin : de Scarlett (Arthur Perole) la muse mystérieuse, aux apparences aisées et faciles clichés déconstruits de Masculines (Fattoumi/Lamoureux), en passant par la soirée qui regroupe la mère (HS de Katalin Patkaï ) et l’amante (Go, go, go… de Camille Mutel), et aussi, la relance et relecture du Sacre du printemps de Daniel Dobbels qui ne peut envisager que l’élue soit sacrifiée (L’autre éveil) ; sur la surprise, enfin, des huit créations attendues. Avec impatience. Suivons la petite flamme qui nous réchauffera encore cet hiver, qui fera des Faits des feux chatoyants. A découvrir sur Artistik Rezo : PROGRAMMATION :
Avec Masculines, Héla Fattoumi et Eric Lamoureux questionnent la représentation de la femme dans l’imaginaire hétérosexuel masculin. Sept danseuses se présentent comme les déclinaisons d’une même figure, celle de la femme fantasmée. Muette. Convoitée. Offerte. 13 > 16 Janvier 2016 –> Mer Jeu Ven 20h / Sam 16h
En glissant subtilement des références culturelles populaires, Perole renforce le lien fascinant que ses muses exercent sur nous. Personnifiée dès son titre, Scarlett évoquera pour certains la muse blonde, façon Johansson, pour d’autres, elle sera forcément la brune O’Hara. 18 & 19 Janvier 2016 –> 20h30
Les deux interprètes féminines scandent tour à tour les vertus de cette infinie liberté spatiale toute personnelle que le chorégraphe s’astreint d’appliquer au mouvement. Et surtout, de ces notes qui ne sont pas tout à fait inconnues, il fait naître de l’imprévisible et du renouveau. 21 & 22 Jan –> 20h30
Gros plans sur le couple. Masculins, féminins, mixtes, les duos se succèdent. Identités à fondre ou à défendre dans la blancheur immaculée d’un espace limité. Liberté à trouver dans la contrainte de la relation. 25 & 26 Jan –> 20h
Les parcelles de Nans Martin ne présagent pas d’une soirée en pointillés. Tout l’art de ce jeune chorégraphe consiste à architecturer la chorégraphie et à l’innerver d’exigence et de maîtrise tout en laissant respirer une certaine liberté du mouvement. 27 & 28 Jan • 20h30
Relative Collider happe le spectateur en jouant sur la répétition et la précision d’exécution d’une combinaison de mouvements : l’une basée sur les pieds, et l’autre sur les bras et les mains. 29 Jan > 1er Fév • Ven Sam Lun 19h30 /Dim 17h
Chacune des trois pièces de danse qui composent le spectacle est une rencontre entre un chorégraphe et des interprètes qu’il a choisi. Deux solos, un quintet ; deux auteurs, Perrine Valli, Vincent Thomasset et un collectif, (LA)HORDE, possèdant chacun un univers signé, fort, original. 3 & 4 Fév • 20h
Une suite de palindromes extraordinaires prompte à nous proposer une image, de nous et de nos débordements, plus révélatrice qu’un miroir. 5 & 6 Fév • 20h30 Hs ‘Création HS parle d’amour. L’amour entre une mère et un enfant, son enfant. Amour fusion, amour tension. Amour complice avant tout.
Devenu une incertitude, un possible, l’amour dans Go, go, go, said the bird (human kind cannot bear very much reality) se mue en érotisme. Il s’ancre dans le vide que permet l’espace entre les corps. Espace saturé de tensions, de liens invisibles. Sur scène, un homme et une femme, une étreinte, un couple ; une deuxième femme, les observant. 8 & 9 Fév • 20h
Imaginez une « petite danse » inventée en 1998, et filmée en super 8, aux quatre coins du monde, Le Caire, Madras, Valparaiso, Tokyo… Dans le même costume, par la même danseuse. 10 & 11 Fév • 20h30 [Photos : ©Laurent Philippe; ©Nina-Flore Hernandez; ©Laurent Philippe, Photo : © Denis Farley, © Denis Farley, ©Nina Flore HernandezProduction, ©Ian Douglas, © Xavier Samré, ©Delphine Micheli, ©Le Générateur, ©Anne Violaine Tisserand // Source texte : édito de Christophe Martin] |
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