0 Shares 1316 Views

Le cycle Lisboa, la ville blanche en 50 films au Forum des images

21 février 2020
1316 Vues

« Pour le voyageur arrivant par la mer, la ville s’élève, même de loin, comme une belle vision de rêve, se découpant nettement contre un ciel bleu vif que le soleil réchauffe de ses ors. »

À l’instar de Pessoa, poète amoureux de sa ville, ce cycle propose un portrait de Lisbonne à travers les films qui l’ont prise pour décor. La reine du Tage, la cité d’Ulysse, la ville aux sept collines, la ville blanche… Entre contes et légendes, histoire et géographie, les surnoms de Lisbonne invitent à la rêverie. Ils évoquent sa lumière, rehaussée par les fameux azulejos qui ornent sols et murs, le fleuve qui la traverse et rejoint l’océan, et bien sûr sa topographie si particulière, faite de rues pentues et d’horizons lointains. Car Lisbonne est aussi tournée vers l’Atlantique, et convoque tout un imaginaire lié au voyage, au départ et à l’exil, qui a beaucoup inspiré les cinéastes étrangers. Ce cycle est l’occasion de découvrir la capitale lusitanienne grâce aux trésors issus de la Cinémathèque portugaise-Musée du cinéma, partenaire de ce programme.

Du premier film parlant (La Chanson de Lisbonne) et productions chantantes avec Amália Rodrigues (Fado), à la Nouvelle Vague des années 1960 (Les Vertes Années, Belarmino) ou aux films d’intervention politique des années 1970 (Les Fusils et le Peuple), cette traversée du cinéma raconte l’histoire du pays, marqué par 48 ans de dictature, à laquelle mit fin la révolution des Œillets. Les décennies suivantes ont vu fleurir les œuvres singulières de João Botelho, João César Monteiro ou Manoel de Oliveira, et une nouvelle génération de cinéastes, régulièrement récompensés dans les festivals internationaux. Avec eux, entre les quartiers déshérités filmés par Pedro Costa (O Sangue) ou Basil Da Cunha (O fim do mundo), la nuit lisboète d’O Fantasma de João Pedro Rodrigues, la métropole anonyme d’Alice de Marco Martins, la ville blanche révèle de multiples visages, par-delà la carte postale.

[Source : communiqué de presse]

Evénement partenaire du club Artistik Rezo

En ce moment

Articles liés

« Pourquoi je n’ai jamais été heureux en amour » : un one man show bouleversant
Spectacle
170 vues

« Pourquoi je n’ai jamais été heureux en amour » : un one man show bouleversant

Se saisissant de la scène comme d’un livre ouvert, le comédien Patrick Massiah se livre à coeur ouvert, depuis les rives de la Méditerranée, du Maroc et de Nice, jusqu’au cours de théâtre de Julien Bertheau qui lui a...

“Damascus” (feat. Omar Souleyman and Yasiin Bey) : nouveau titre de Gorillaz extrait du prochain album “The Mountain”
Agenda
76 vues

“Damascus” (feat. Omar Souleyman and Yasiin Bey) : nouveau titre de Gorillaz extrait du prochain album “The Mountain”

“Damascus” (feat. Omar Souleyman and Yasiin Bey) est le tout nouveau titre de Gorillaz, le quatrième extrait du prochain album studio du groupe, “The Mountain”, qui sortira le 27 février 2026 sur leur propre nouveau label, KONG. Écrit par...

Billie Eilish au cinéma : découvrez les premières images exclusives du film coréalisé avec James Cameron
Agenda
78 vues

Billie Eilish au cinéma : découvrez les premières images exclusives du film coréalisé avec James Cameron

Réalisé pendant sa tournée mondiale jouée à guichets fermés, BILLIE EILISH – HIT ME HARD AND SOFT TOUR (3D) propose une nouvelle expérience de concert innovante sur grand écran, avec l’une des artistes les plus célèbres et les plus...