Le Festival Belen revient pour une deuxième édition à Beaune du 13 au 15 juin

« Ces artistes que l’on vous présente ont en commun d’être inspirés par des traditions séculaires. On pourrait dire qu’ils pratiquent l’art de la “chanson-racine”. Féconder le passé en engendrant l’avenir, tel est le sens du présent, disait Nietzsche, alors force est de constater que Beaune est leur écrin idéal. » – André Manoukian, directeur artistique du festival.

Au programme : 

Vendredi 13 juin : 

Bachar Mar-Khalifé : Né à Beyrouth en 1983, Bachar Mar-Khalifé a grandi au milieu des bouleversements politiques libanais et d’une double culture musicale occidentale et orientale.

Ses compositions y font écho, abordant les thèmes de la guerre, de l’exil et de la mélancolie, mais aussi de l’espoir et d’une certaine beauté du monde. Pianiste de formation, ses compositions inclassables mêlent jazz, musique classique et musique traditionnelle libanaise. Son chant est à la fois profondément enraciné tout en s’inscrivant dans l’hyper modernité.

Ayo : Chanteuse, compositrice et interprète, AYỌ est une artiste rare dont la voix suave et puissante vous transporte dès les premières notes. Née d’un père nigérian et d’une mère allemande, elle puise ses racines dans la soul, la folk et le reggae. Révélée en 2006 par son album « Joyful », son talent brut et sa sincérité touchent depuis un public toujours plus large. Artiste accomplie et voyageuse insatiable, AYỌ dévoile son septième album, « Mami Wata », inspiré par son installation à Tahiti.  Elle fait partie des envoûteuses et quand elle chante, sans qu’elle ne force jamais, elle nous plonge dans un état d’hypnose.

Samedi 14 juin :

Siân Pottok : Autrice, compositrice, musicienne, interprète, photographe, Siân Pottok nous dévoile à travers sa musique un monde interconnecté, une synthèse culturelle forgée par ses origines indiennes, congolaises, belges et slovaques, ainsi que par ses racines américaines. Utilisant le Kamele Ngoni (harpe traditionnelle d’Afrique de l’Ouest) comme un double de sa voix, elle tisse avec finesse la musique des émotions complexes qui traversent sa vie et notre époque. Elle a le cran de s’être trouvée toute seule et d’imposer sa vision futuriste du sacré.

Clara Ysé : Clara Ysé, c’est, d’emblée, une voix. Une voix qui soulève le sable, traverse le feu, transperce la nuit, franchit en souveraine des continents de sentiments. Avec Oceano Nox, son premier album alliant une orchestration audacieuse de cordes, chœurs, cuivres, à des synthés et des textures plus électroniques, Clara Ysé s’avance en pleine lumière, à pleine puissance. Elle pourrait être une vraie princesse de Bourgogne, ancrée dans la terre, sa rudesse et sa magie.

Dimanche 15 juin :

Yuri Buenaventura : Après 6 ans d’absence, le célèbre musicien colombien Yuri Buenaventura revient avec son nouvel album « Aname ». Cet album, qui mêle des mélodies pop à des percussions urbaines, est pour le Boss de la Salsa l’occasion de retrouver la scène afin de partager son univers raffiné, parfois mélancolique, et de rendre hommage aux grands musiciens latinos new-yorkais qui ont été pour lui une véritable source d’inspiration. Ce super camarade de jeu pour les musiciens est le Frank Sinatra des Caraïbes !

Orange Blossom : Orange Blossom est la vision de Carlos Robles Arenas, un compositeur mexicain basé à Nantes qui est allé piocher dans les traditions turque, égyptienne, malienne, sénégalaise et cubaine, avec des voix chantées en arabe, persan et portugais, pour offrir au monde un quatrième album de musique actuelle, limpide et mystérieux à la fois. Attirants comme un chant de sirène, ces treize nouveaux morceaux nous baladent entre un dancefloor déchaîné et une salle de méditation sans aucune contradiction.  De la mystique électronique pour nous offrir un véritable Cabaret cosmique !

Retrouvez la programmation complète ici.

[Source : communiqué de presse]

Événement partenaire du Club Artistik Rezo