Photo Days 2025 revient pour une nouvelle édition du 3 au 30 novembre !

Depuis 2020, Photo Days invite à un parcours photographique unique dans Paris et sa région. Pendant un mois, musées, institutions culturelles, galeries, fondations, foires et festivals s’engagent dans Photo Days pour faire découvrir aux amateurs et aux curieux toute l’étendue de la production photographique mondiale. Au travers de ses parcours et de ses découvertes de lieux insolites, Photo Days vous entraîne d’une rive à l’autre de la Seine pour une immersion exceptionnelle.

6 expositions produites dans des lieux emblématiques et atypiques de Paris :

– Studio Harcourt (Paris 16e) avec Antoine Schneck et ses portraits iconiques sur fond noir.

Pour Photo Days, Antoine Schneck a composé un parcours structuré à travers différentes séries, allant de ses portraits frontaux aux gisants de la basilique Saint‐Denis en passant par ses oliviers millénaires. Entre précision du geste et abstraction du fond, la présence du modèle et l’effacement du photographe créent le dialogue avec un lieu où l’histoire et la modernité du portrait se répondent. Réalisés avec la même précision, la même obsession du détail et la même mémoire sensible, ils résonnent ainsi naturellement avec l’esthétique du studio Harcourt, où l’art du portrait est ancré dans la tradition et tendu vers l’essentiel.

– Chapelle Saint-Louis (Paris 13e) avec Julie Balagué, entre féminité et matières photographiques.

Pour sa première collaboration avec la chapelle Saint-Louis de la Pitié-Salpêtrière, Photo Days invite Julie Balagué à présenter sa série inédite Anatomie de l’invisible. L’artiste y explore le phénomène du déni de grossesse, rarement abordé en dehors du fait divers. Elle en propose ici une lecture sociale, politique et sensible – un miroir tendu au traitement du corps des femmes dans notre société.

– Rotonde Balzac à la Fondation des Artistes (Paris 8e), scènes miniatures de Paolo Ventura, hommage au maître des récits.

Depuis 2020, Photo Days donne chaque année carte blanche à un artiste pour une création inédite dans la Rotonde Balzac. Pour l’édition 2025, c’est Paolo Ventura qui s’est lancé dans une recherche autour du célèbre écrivain. Avec Promenades de nuit, l’artiste italien imagine une série inspirée de la vie de l’auteur dans Paris. Présentée dans ce lieu à la fois intime et historique, son œuvre fait dialoguer fiction, mémoire et architecture, dans une mise en scène délicatement fantastique.
Fidèle à sa méthode, Paolo Ventura commence par écrire des histoires. Ses images, entre rêve et réalité, réinventent un Paris mélancolique et intemporel – un Paris de ruelles désertes, de silhouettes croisées sous les lampadaires. Les scènes de Promenades de nuit évoquent une ville traversée par la solitude, la nostalgie et l’étrange. Elles entrent en résonance avec l’imaginaire balzacien, habité lui aussi de figures secrètes, de vies complexes, de récits en clair-obscur.

– École des Arts Joailliers (Paris 9e), nouveau temple du bijou et de la gemmologie avec Juliette Agnel (en lien avec l’exposition de la collection de pierres de Roger Caillois)

Pour cette édition de Photo Days, Juliette Agnel investit l’atelier de L’École des Arts Joailliers, en résonance avec l’exposition de la collection de minéraux de Roger Caillois présentée à l’étage. L’artiste y réunit une sélection d’œuvres photographiques autour du minéral – Géode de Pulpí, Silex – et présente, pour l’occasion, de nouvelles œuvres réalisées au sein de la collection de minéraux de Sorbonne Université : La susceptibilité des Roches.

– Sorbonne Artgallery (Paris 5e) avec Yan Carpenter, photographe engagé et lauréat SAM ART 2024 (1ère exposition au monde de ce photographe)

Photo Days invite Yan Carpenter dans la galerie Soufflot de la Sorbonne. Photographe autodidacte né à Rio de Janeiro, Yan Carpenter développe un travail ancré dans son quotidien, au cœur des favelas de la zone nord de la ville. Il y saisit des fragments de vie : gestes, visages, instants suspendus – autant d’échos discrets à la vitalité d’un territoire souvent mal représenté.
Avec cette série, exposée à Sorbonne Artgallery de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Photo Days poursuit son engagement à faire dialoguer les œuvres avec des lieux atypiques. Dans cet espace de passage et de savoir, les images de Yan Carpenter rencontrent un public jeune, curieux, en formation – une circulation vivante du regard qui donne tout son sens à la démarche.

– Cinéma Le Louxor (Paris 10e), monument historique, accueille la poésie intime de Sandra Guldemann Duchatellier (projet qui lie l’histoire de l’Egypte et l’histoire personnelle de l’artiste)

Pour sa première collaboration avec le Louxor, Photo Days donne carte blanche à Sandra Guldemann Duchatellier. À l’occasion de la sortie de son livre une fable Égyptienne, l’artiste présente ici une série inédite, tissée de récits intimes et de fragments d’archives. Ses photographies entrent en résonance avec la singularité du Louxor, joyau Art déco à l’architecture égyptisante et haut lieu du cinéma parisien, devenu un écrin symbolique pour cette exploration des racines.