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Prix Viviane Esders 2023 : découvrez les 5 photographes finalistes

24 juillet 2023
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Après Mario Carnicelli, photographe récompensé en 2022, Viviane Esders a réuni le jury de son prix pour sélectionner les cinq photographes finalistes de la deuxième édition. Le·la lauréat·e sera annoncé·e en septembre 2023, et récompensé·e d’une dotation de 60 000 €, dont 10 000 € consacrés à l’édition d’un ouvrage.

Un programme de contenus en ligne invitera prochainement et jusqu’à septembre à découvrir ou redécouvrir ces cinq finalistes, dans l’esprit souhaité par Viviane Esders d’une mise en lumière du talent et du parcours singuliers et exemplaires de chacun d’entre eux.

Pour cette 2e édition du Prix Viviane Esders, plus de 200 candidatures ont été reçues, dont 26% de candidatures de femmes photographes et 14 pays européens représentés.

Présidé par Viviane Esders et composé de Isabella Seniuta (curatrice indépendante), Atiq Rahimi (réalisateur et romancier), Françoise Reynaud (historienne de la photographie et conservatrice au Musée Carnavalet jusqu’en 2016), Antoine de Galbert (collectionneur d’art contemporain et mécène), Anny Duperey (comédienne et écrivaine), Maria Finders (curatrice des Luma days pour Arles), le jury a choisi de sélectionner cinq parcours et approches distinctes de la photographie, telle que les photographes l’ont pratiquée ces quarante dernières années.

Les 5 finalistes sont :

Jean-Claude Delalande
Né en France, en 1962

Après des études de comptabilité, Jean-Claude Delalande intègre une compagnie d’assurances à 18 ans ; il y travaille pendant 37 ans. Parallèlement il n’a jamais délaissé sa passion pour la photographie. Il réalisait des portraits de sa famille, il photographiait des paysages tristes après l’orage et se prenait en photo. Plus tard il met en scène ses proches dans leur quotidien.

Quotidien © Jean-Claude Delalandre

Markéta Luskačová
Née en République-Tchèque, en 1944

Markéta Luskačová est une photographe d’origine tchèque qui a passé une grande partie de sa vie à vivre et à travailler au Royaume-Uni. Fréquemment attirée par les personnes marginalisées, elle est particulièrement connue pour son travail dans les villages slovaques, mais aussi sur les marchés de l’East End à Londres.

On Children, Various Locations 1964 – 2023 © Markéta Luskačová

Payram
Né en Iran, en 1959

Depuis son départ d’Iran, en 1983, chassé par la révolution islamique, Payram (b. 1959) développe un travail photographique autour de la fragilité de sa condition d’exilé qu’il met en parallèle avec la fragilité du médium argentique. Il expérimente, tel un alchimiste, la transformation de la matière, la trace lumineuse.

Fragile, Paris, France, 1993 © Payram

Pierre de Vallombreuse
Né en France, en 1962

“Pierre de Vallombreuse s’est engagé, utilisant le témoignage photographique, pour l’existence et la survie de tous les peuples victimes historiquement des États nationaux et dont les civilisations sont victimes de notre civilisation. Il s’est découvert dans sa propre humanité en découvrant leur humanité. Dans ce combat, s’est révélé également le sens de sa vie”. Edgar Morin

Irian Jaya, province de Papouasie occupée par l’Indonésie. 1997 © Pierre de Vallombreuse

Nancy Wilson-Pajic
Née aux États-unis, en 1941

Après avoir étudié le dessin, la peinture et la sculpture, ainsi que la littérature et la psychologie à la Cooper Union de New York, Nancy Wilson-Pajic abandonne la forme picturale pour une pratique interdisciplinaire, avec des premières interventions in situ dès 1965, dans les interstices de la vie quotidienne, composées principalement de textes enregistrés. Ses premières expositions new-yorkaises d’installations composées d’objets et de textes, organisées dans l’espace féministe pionnier A.I.R. et au 112 GreeneStreet, attirent l’attention de la communauté artistique avant-gardiste des années 1970 et ouvrent la voie à une carrière internationale. Elle décide, dès son arrivée à Paris en 1978, d’explorer les mécanismes par lesquels le monde est transformé en images, et la relation du médium photographique à l’information et à la représentation.

Grandmothers hands, 1972 © Nancy Wilson-Pajic

À propos du Prix Viviane Esders

Créé en 2022, le Prix Viviane Esders veut honorer chaque année l’œuvre d’un ou d’une photographe européen(e) professionnel(le) de plus de soixante ans, indépendant(e) et encore en activité, dont l’importance et la qualité du parcours méritent d’être mieux révélées ou éclairées dans l’histoire de la photographie. Il met en valeur le regard et l’itinéraire d’une vie, celle de photographes, ces auteurs dont le médium a inlassablement animé le parcours de Viviane Esders depuis les années 1980. Ce prix traduit la réunion de deux parcours de vie complémentaires et indissociables, celui de sa fondatrice, dédié à comprendre, aimer et exposer des photographes, et celui d’un ou d’une photographe, consacré à la création dans l’espoir de constituer une œuvre.

[Source : communiqué de presse]

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