Toulouse 2020, découvrez l’installation monumentale de Georges Rousse au pont Saint-Pierre
Après avoir marqué le parvis d’entrée du MEETT avec une œuvre conçue en dialogue avec le majestueux bâtiment de Rem Koolhaas, l’artiste Georges Rousse émet un signal puissant depuis un point fort de Toulouse intra muros, le pont Saint-Pierre. Pont massif qui rythme le quotidien des habitants de la ville depuis 1987.
Ici Georges Rousse utilise le paysage urbain patrimonial comme décor à une construction dissonante, disruptive, éclatante, telle un défi à l’histoire et aux éléments.
L’œuvre, via ses dimensions importantes, et le choix des couleurs vives, jaune de la croix occitane et rouge du blason de Toulouse, existera avec force dans l’embrasure urbaine du fleuve, adossée à l’imposant pont Saint-Pierre. Éclairés à la tombée du jour, les deux disques qui la composent peuvent apparaître comme une représentation de l’énergie vitale, locale, lors des jours les plus sombres de l’année.

Georges Rousse – Toulouse 2020 – Pont Saint-Pierre
À propos de Georges Rousse
Georges Rousse est un artiste international français, né en 1947 à Paris où il vit et travaille.
Depuis sa première exposition à Paris, à la galerie de France en 1981, Georges Rousse ne cesse d’exposer et d’intervenir dans le monde entier (Europe, Asie, États-Unis, Québec, Amérique latine…), poursuivant son chemin artistique au-delà des modes. Il a participé à de nombreuses biennales – Biennale de Paris, Biennale de Venise, Biennale de Sidney et reçu des prix prestigieux. Il est représenté par plusieurs galeries européennes et ses œuvres font partie de collections majeures.
Depuis le jour où il a reçu en cadeau le mythique Brownie Flash de Kodak, l’acte photographique ne l’a plus quitté. Parallèlement à l’émergence du Land Art, Georges Rousse choisit d’intervenir dans le champ de l’appareil photographique en établissant une relation inédite de la peinture à l’espace. Dans un bâtiment ou un paysage urbain, il repère immédiatement un espace pour sa qualité architectonique, sa lumière. Les formes qu’il y peint ou dessine, les volumes et architectures qu’il y construit semblent éclatés, désagrégés, sur les différents plans spatiaux qu’il organise et met en scène dans le but ultime de créer une image. L’image finale se construit à partir du point de vue de son appareil photographique, par des effets de perspective, d’anamorphoses et de trompe-l’œil. Il arrête le temps et fixe une image où se confrontent forme plastique, pleine d’espoir et d’énergie, et masse architecturale.

MEETT 2020 © Georges Rousse / Adagp 2020
[Source : communiqué de presse]
Articles liés

« Notre Dame de Paris » un spectacle merveilleux pour les fêtes
La belle Egyptienne Esmeralda, le bossu Quasimodo, le diabolique Frollo et le rayonnant Phœbus, tous les héros du roman de Victor Hugo se retrouvent sur le plateau de l’Opéra Bastille, avec la foule parisienne, dans des costumes d’Yves Saint-Laurent,...

Orelsan et “Yoroï” : un nouvel art de se raconter
Avec Yoroï, Orelsan dépasse la musique pour façonner un univers cinématographique dense et personnel. L’artiste brouille les frontières entre fiction et réalité pour mieux se réinventer. Un tournant qui redéfinit sa place dans la culture contemporaine. Un peu plus...

“Détail d’un vase grec à figures rouges”, du théâtre déconstruit à l’Athénée
Ce spectacle n’est pas un spectacle. Ou peut-être que si ? En tout cas, ce n’est pas un spectacle. Inscrits avec humour dans une démarche de déconstruction de la représentation théâtrale, Flavien Bellec, Étienne Blanc, Clémence Boissé et Solal Forte...





