We, c’est l’Afrique – Galerie Goldenberg

Sept étudiants travaillent à l’organisation d’une exposition mettant en avant l’art contemporain des pays francophones africains. Un travail en commun où chaque étudiante a pour mission de mettre en valeur le travail de un ou deux artistes.

« Ubuntu » est le point de départ de cette approche où le concept « moi » sujet joue un rôle moins important que dans les sociétés occidentales.

En Afrique, les gens se considèrent avant tout membres de la communauté – que ce soit à travers les lieux où ils vivent, les personnes auxquels ils sont reliés ou le travail auquel ils participent, plutôt que d’être dans la préoccupation de ce «moi».

La philosophie humaniste africaine “Ubuntu” en est l’illustration par l’accent mis sur l’unité et la découverte de soi par rapport aux autres, c’est-à-dire dans la croyance qu’un individu ne peut se découvrir que par rapport à l’autre.
La communauté mondiale dans laquelle nous vivons aujourd’hui est un lieu où chaque événement actuel survenant dans une partie du monde affecte l’autre partie. Tout comme les pièces d’un grand kaléidoscope, nous devrions nous considérer plutôt dans un rapport avec l’autre afin de progresser dans les communautés où nous sommes engagés.

Alors l’esprit de “Ubuntu” est partout, et en ce sens, le concept du « moi » qui prévaut dans les sociétés occidentales n’est-il pas une partie de ce « nous » ?

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[source du texte et crédit visuel: communiqué de presse]