Débat à Paris : Le graffiti libanais, une liberté à quel prix ?
Pour la deuxième année consécutive, le curateur d’art ELFAN organise le 16 mars, en partenariat et dans les locaux du centre urbain parisien Fluctuart, un débat sur le vide juridique entourant la pratique du graffiti au Liban. Les modérateurs accueilleront plusieurs artistes urbains libanais et français.
Une table ronde à bord de la péniche du centre urbain parisien Fluctuart sera organisée le 16 mars prochain, à 17h, afin d’explorer les tenants et les aboutissants du vide juridique entourant le graffiti au Liban, notamment à Beyrouth, qui se déploie dans ce contexte de vide juridique, offrant ainsi aux artistes une liberté de pratique sans précédent.
Cette situation attire de plus en plus d’artistes internationaux, séduits par la liberté d’expression offerte dans ce domaine dans un pays au carrefour des cultures. Cependant, cette liberté sans bornes soulève quelques questions. Quels sont les avantages et les inconvénients de ce vide juridique ? Quelles peuvent en être les conséquences à long terme ?
Pour mettre en avant cette problématique, un lien, qui sera annoncé lors du débat, sera créé entre Beyrouth et Paris, spécialement pour l’occasion. Une boutique en ligne temporaire sera également mise en ligne le jour de la table ronde, proposant à la vente des illustrations et prints des artistes intervenants, dans le but de promouvoir les artistes. La boutique en ligne sera disponible sur le site d’ELFAN www.elfan.fr
Les intervenants
Quatre graffeurs libanais encore résidant au Liban – Exist, Spaz, Eps et Renoz – interviendront pour, entre autres, évoquer les codes du graffiti libanais et exposer les problématiques auxquelles ils font face avec l’afflux des artistes étrangers dans le pays, attirés par cette liberté de pratique.
Deux graffeurs français, Quetzilla et Disek, ayant eux-mêmes pratiqué au Liban, partageront leurs expériences sur le sol libanais, exposant ainsi les différences de pratique entre la France et le Liban.
Finalement, deux graffeurs libanais vivant entre la France et le Liban, Kabrit et Quetzal, enrichiront également la discussion en présentant leur témoignage, apportant une perspective transnationale à cet échange.
Les modérateurs et le lieu
La table ronde est proposée par ELFAN et sera coanimée par sa présidente et fondatrice Fabienne Touma. Dans un souci de mettre en avant les artistes libanais et leur offrir des opportunités d’expositions, d’échanges, de prise de paroles et de promotions en France et en Europe, ELFAN a pour objectif d’organiser des événements culturels de tout genre dans des centres culturels et institutions françaises et européennes qui partagent ces valeurs. C’est dans cet optique que Fluctuart accueille donc pour la seconde année consécutive, des artistes libanais par le biais d’ELFAN pour discuter des problématiques autour du graffiti et de l’art urbain au Liban.
Fluctuart, ce centre d’art urbain à Paris est le premier centre d’art urbain flottant au monde. Ce lieu vivant, dynamique, évolutif, est un lieu de création, d’exposition, de rencontres et d’échanges, d’inspiration et de divertissement, hébergeant un vivier d’événements culturels et artistiques. Fluctuart se distingue par sa modularité, sa structure et son accessibilité dans le but de proposer une vitrine culturelle offerte à tous.
Pour exposer la problématique de cette table ronde, Fabienne Touma sera accompagnée de Meuh pour la modération. Graffeur, guide conférencier spécialisé dans le graffiti, et journaliste culturel. Ayant vécu entre autres au Liban, il y a créé le “Beirut Graffiti Tour”, premier ensemble de balades orientées street art de l’histoire du Liban, qu’il poursuit de manière hebdomadaire avec le soutien de l’institut français du Liban, où il a animé également une conférence sur le graffiti libanais en 2016.
Pour plus d’informations, rendez-vous sur les comptes Instagram d’ELFAN et de Fluctuart.
Pour suivre l’actualité des artistes : @exist_ai @apocaleps_ @spazuno @quetzilla_mvmt @renozoner @d.i.s.e.k @kabrit.961 @_q.u.e.t.z.a.l_
Fabienne Touma
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