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Cristina Freitas : “Je ne laisse pas passer les inégalités et sur un plateau, il y en a pas mal”

Cristina FREITAS

Nous retrouvons Cristina Freitas, assistante réalisateur qui va nous raconter son expérience dans le cinéma. Entre les tournages de Taken et d’Été 85 Cristina nous offre une description détaillée de son métier avec quelques anecdotes croustillantes.

En quoi consiste le métier d’assistante réalisateur ?

Alors, le métier d’assistante réalisateur, c’est la définition pure de la personne qui fait le lien ou l’intermédiaire entre le réalisateur, le reste de l’équipe et les comédiens donc il y a une partie très artistique dans ce métier et très technique à la fois. On planifie autant qu’on ne dirige. Ce n’est pas vraiment le terme mais en fait on est souvent amené à échanger avec le comédien à propos de son texte, s’ils ont des questions etc… Normalement, on l’a vu avec le réalisateur au préalable et on peut se permettre, par exemple, de donner des informations mais ce n’est pas notre taff premier, et l’artistique s’arrête là. Donc en gros, il y a trois assistants réalisateurs : le premier, le second et le troisième et chacun a des tâches très très précises.

Le premier, c’est vraiment le deuxième cerveau du réalisateur, c’est à lui qu’on confie le scénario dans un premier temps qu’il va dépouiller. C’est-à-dire qu’un scénario existe en séquence de 1 à un infini, donc ça dépend combien de séquences a écrit le réalisateur, c’est aussi à lui qu’on confie la conception d’un plan de travail. Le scénario est donc numéroté par des chiffres, chaque séquence est attribuée à un décor et dans ce décor s’y joue une scène avec des comédiens, donc tu sais que la séquence 1, par exemple, est soit de jour soit de nuit, en intérieur en extérieur, combien est-ce qu’il y a de comédiens, s’il y’a des animaux, des effets spéciaux, bref, tu dois faire ce travail de dépouillement de chacune des séquences pour tout le scénario. Avec cette étude, tu crées ce qu’on appelle un plan de travail, c’est en fait le planning du film… voilà : ce que l’on va tourner et en combien de jours.

Donc ça c’est le premier assistant réalisateur qui fait tout cela c’est ça ?

Premier assistant réalisateur qui fait le plan de travail avec le second ou la seconde assistant réalisateur, et c’est à lui de jauger combien de temps va durer une séquence à tourner par exemple une scène dans un appartement avec des personnes autour d’une table. Nous, on sait qu’on se base sur combien de pages ça prend dans le scénario, ça c’est ce qu’on nous apprend, par exemple si on prend un scénario de trois pages ça va nous durer 4h de tournage, enfin tu vois il y a des choses comme ça, sauf qu’après tu vas avoir une discussion avec le réalisateur à savoir s’il tourne vite et s’il souhaite faire beaucoup de plans…

Et ça dépend aussi de la performance des acteurs, non ?

Si tu prends des comédiens confirmés, tu sais que ça va aller vite, si ce sont des grands comédiens, ils ne vont pas venir sur le plateau sans connaitre leur texte. De base, tu ne prends pas en compte le fait qu’il n’ait pas eu le temps d’apprendre ou alors qu’il est jeune, parce qu’il doit connaitre son texte, c’est son métier de comédien, il doit arriver sur le plateau et connaitre son texte. Mais s’il y a beaucoup d’interactions entre les comédiens, qu’il y a beaucoup d’échanges, ça veut dire qu’il y aura des positions de caméras différentes, qu’il y aura des axes différents donc tout ça, ça veut dire changer la caméra, changer les lumières parce que chaque axe de caméra nécessite une lumière différente donc tu englobes tout ça et tu te dis que voilà 4h c’est pour trois pages de textes. Je te dis ça assez grossièrement, c’est un petit résumé, trois pages c’est pas du recto verso c’est vraiment une première page, une seconde et la troisième. Donc, le premier assistant réalisateur va faire le plan de travail qui va donner des dates à l’ensemble de l’équipe, que le directeur de production va valider ou pas car il a une enveloppe budgétaire et il ne faut pas que le film coûte plus cher que ce qu’il n’a.

Un film c’est : plus il y a des jours de tournage plus il y a des gens à payer, plus il y a des décors dans le scénario plus tu dois aussi payer, tout se paye dans le cinéma, tout ce que tu vois à l’écran ce sont des choses qui valent de l’argent. L’appartement dans lequel on va tourner aussi on le loue, donc voilà tout ça vaut de l’argent. Du coup, le premier assistant réalisateur travaille avec le réalisateur, avec le directeur de production, le portefeuille du film et travaille aussi avec les différents chefs de poste : le régisseur général qui va être lui, en charge de toute la logistique du film. Si on tourne dans un appartement dans le 9e il faut qu’il trouve la logistique pour garer tous les camions, parce qu’il y en a beaucoup selon le métier que tu pratiques dans le cinéma : les costumes, la machinerie, l’électricité, tu as la caméra, l’accessoiriste, ça fait beaucoup de camions à garer. Il va donc gérer toute cette logistique, s’occuper de la cantine où l’on va manger, du HMC (habillage, maquillage, coiffure) où vont aller les comédiennes et bla et bla et bla, donc l’assistant réalisateur transmet les informations.

Qu’est ce qui t’as donné envie de travailler dans le cinéma ? Un acteur, un lieu, un film, une anecdote… ?

Alors, je ne suis pas férue de cinéma du tout par exemple, donc ce n’est pas une condition sine qua none du tout. Moi, c’est juste grâce à un tournage quand j’habitais sur Paris, un tournage dans ma rue voilà, je regardais de loin et je voyais un mec qui courrait un peu partout qui donnait des indications à haute voix et je me suis dit tiens ! J’aime bien ce qu’il fait lui c’est sympa et puis je me suis présentée, et comme c’était un tournage de nuit j’étais quasiment tout le temps sur le tournage. Ça a duré huit jours et voilà, de fil en aiguille, j’ai fini par lui filer un petit coup de main et je me suis dit ça c’est un truc que j’ai envie de faire et donc quand j’ai eu 30 ans j’ai tout plaqué pour faire ce métier.

Quel a été ton parcours pour en arriver là ?

Alors rien à voir, moi, j’ai fait un BTS communication et action publicitaire je me prédestinais à travailler dans le milieu de la pub et du marketing et j’étais en cosmétique. J’étais assistante de direction pour une marque française qui était distributeur ou agent commercial pour des grandes marques de luxe de parfum, Bulgari, Versace, Fendi et quand j’ai découvert justement ce métier d’assistante réalisateur et bien j’ai plaqué mon métier que j’aimais beaucoup mais pour lequel j‘avais aussi beaucoup d’ennui et je me suis inscrite dans une école : l’Institut français des métiers du journalisme et de l’image, et en fait, je n’y ai jamais mis les pieds (rires) parce que j’ai rencontré un homme qui est devenu mon mari par la suite et qui m’a embarquée dans un moyen métrage, puis après j’ai fait des petits courts métrages et ensuite je me suis fait mon petit réseau et j’ai commencé comme ça.

Quel a été justement ton film le plus sympa à tourner ?

Bah, en fait, dans tous il y a un truc sympa, par exemple faire les trois Taken, il y a beaucoup de cascades, beaucoup d’effets spéciaux, ce n’est pas une partie de mon travail que j’aime beaucoup au niveau de la préparation. Préparer en amont de cacher les cascadeurs, les régleurs de cascades, les explosifs tout ça c’est un peu chiant à préparer mais par contre, sur le plateau à gérer c’est génial. Taken, c’était chouette pour ça. Après, Lucy, c’était sympa parce que tu rencontrais un monde, moi, j’ai découvert le monde de Scarlett Johansson et les Américains en règle générale et voilà tu découvres un monde parallèle, les Américains, t’apprends toujours en fait mais ce n’était pas un film hyper sympa à faire. Après, c’est plus des rencontres humaines tu vois, des équipes des comédiens, comédiennes qui sont devenus des potes. Mais je n’aime pas un film plus qu’un autre, j’ai fait des beaux films, faire un François Ozon c’est faire un François Ozon par exemple, c’est chiant il est pénible mais au résultat tu vois le film, moi j’ai bossé sûr Été 85 et le résultat il est super donc voilà il n’y a pas un film plus sympa qu’un autre c’est plus des moments sur chacun des films.

Quelle est la chose la plus simple de ton métier ? Et la plus difficile ? (Ex : analyser le scénario, établir le plan de travail…)

La plus simple, j’ai envie de te dire, c’est les relations humaines quoiqu’il arrive tu as affaire à des comédiens, comédiennes qui pour la plupart n’ont pas le même fonctionnement que toi, même s’ils sont cool et simples ça reste des comédiens et comédiennes qui sont très très très attachés à leur image donc malgré tout je considère tout le monde comme moi, c’est-à-dire que je ne fais pas d’exception entre un figurant ou un comédien, donc pour moi ça ne me coûte pas d’être sur un plateau et de gérer aussi bien une équipe technique que des comédiens ou des figurants. C’est peut-être ça la partie la plus simple, ce sont les relations humaines parce que j’aime beaucoup communiquer, j’aime beaucoup les humains.

Sinon, la chose la plus difficile, c’est vraiment, vraiment l’emploi du temps c’est-à-dire que chaque projet est différent, un long métrage sur lequel tu vas travailler où il y a beaucoup de nuits à faire. Quand tu vois dans un film à la télé ou au cinéma que c’est tourné de nuit dans Paris ou dans les Pyrénées, ce sont des vraies nuits qu’on fait, donc voilà c’est la variation, on peut avoir des semaines où l’on est de jour, on se lève très très très tôt et on finit tard ou alors être de nuit, ce sont les variations de temps, d’horaires qui sont compliquées et le fait de ne pas savoir pour après-demain, après un projet, ce que tu vas faire. Tu vois, c’est ça le plus difficile et en même temps gérer ton temps de maman et ton temps d’assistante réalisateur et de pouvoir continuer à avoir un lien social avec les gens et de voir ta famille parce que ça prend énormément de temps dans ta vie, c’est pas de l’exclusivité mais presque parce que même le week-end end tu bosses quand t’es assistante réalisateur. Le réalisateur peut t’appeler en te disant : “Tiens ! J’ai une idée ! Est-ce que tu penses que c’est possible de faire ci, de faire ça ?”. Donc là, t’appelle la personne concernée en disant : “Voilà ! Il veut ça, ça et puis voilà tu bosses tout le temps, tout le temps, tout le temps. Bon, après le plaisir, heureusement, est plus important que ça, sinon ça serait horrible.

Trois mots qui définissent ta vision du cinéma ?

Alors, moi, ma vision du cinéma elle est simple, je vais au cinéma pour me détendre donc passer un bon moment, donc je dirais : “Se détendre, lâcher prise, il doit y avoir une parole c’est à dire que chaque film doit transmettre un message peu importe ce que c’est, mais il doit être porteur d’un message que ce soit politique, social, je sais pas, peu importe, mais en tout cas, il faut qu’il transmette un message et puis le troisième : titiller notre imaginaire, est-ce que ça titille notre cerveau ? Peut-être que nous l’utilisons moins que quand on était enfant, tu vois, l’imaginaire.”

Peux-tu, si tu le voulais, modifier la scène d’un film ?

Alors, j’ai beaucoup réfléchi à cette question et il y en a pas mal ouais, je n’aime pas les films qui se terminent mal. Quand je vais au cinéma, je ne vais pas voir les films plombant, jamais ou alors je me suis fait surprendre par un synopsis que j’ai mal lu. Mais, sinon, je vais toujours au cinéma pour voir des films qui me font être bien, genre quand je sors je suis bien. Donc, il y a plusieurs films pour lesquels les fins ne me conviennent pas, la fin de plein de films pas d’un seul film.

Donc ça, ce sont des scènes que tu modifierais c’est ça ?

Non c’était pas la “fin” des films ta question ?

Non c’était la “scène” d’un film (rires).

Ahhh ! Moi je croyais que c’était la fin d’un film, pardon !

Non, pas de soucis. C’est peut-être moi qui me suis mal exprimée.

Ahh non non ! Mais j’ai peut-être lu en diagonale, pardon. Alors, la scène d’un film que je changerais… alors…

Enfin, si tu peux la changer, genre modifier la scène d’un film de ton réalisateur comme ça ou alors tu n’as pas le droit ?

Alors attends, tu me parles de choses très concrètes dans mon métier, c’est ça que tu veux dire ?

Oui oui c’est ça !

Ahh non non non ! Alors ça, ça n’arrive jamais. Je comprends ce que tu veux dire. En fait, tu es au service du réalisateur donc tu vas pouvoir, en fonction de l’affinité que tu as avec lui par exemple, ceux qui sont mes amis je peux leur dire : “Ah tiens ! Bizarre que tu lui donnes cette intention de jeu, moi je la voyais un peu plus triste”. Mais, sinon, moi je n’ai pas du tout le droit, je n’interagis pas du tout avec les scénaristes. Le film a été écrit par un scénariste ou le réalisateur lui-même qui est peut être scénariste et moi je l’aide à le mettre en images, mais je n’interviens en rien ou alors moi-même je passe réalisatrice et je fais ce que je veux, donc non ça n’arrive pas… d’accord, je n’avais pas compris ta question.

Pas de soucis ! Et si tu devais donner un conseil à tous les amateurs qui voudraient se lancer en tant qu’assistant réalisateur, quel est selon toi le plus important pour réussir ?

Heu sincèrement, la moitié pour commencer dans ce métier, c’est de la chance. Tomber sur les bonnes personnes, ah bah oui parce que c’est un métier ou si tu peux sortir d’une grande école, t’es obligé d’avoir un réseau et le réseau bah, ce sont des rencontres ou alors c’est vraiment parce que tu connais un tel, ça marche quand même beaucoup comme ça encore, il faut avoir confiance en soi surtout, parce que c’est vite impressionnant. En gros, il ne faut pas se laisser déstabiliser, parce que sincèrement, il y a des comédiens ou même des chefs de poste, des personnes qui travaillent dans le cinéma depuis 30 ans qui peuvent très facilement te déstabiliser, parce que dans le cinéma tout va très vite, il faut être percutant, réfléchir vite et réagir vite mais toujours très bien parce que sinon tu peux faire perdre beaucoup d’argent et beaucoup de temps aux gens. Donc tu vois, les vieux qui sont sur un plateau et qui chantent que t’es une petite nouvelle, ils peuvent te manger tout cru quoi, donc il faut vraiment que tu te connaisses bien et que tu te fasses confiance pour ne pas te laisser déstabiliser même par les comédiens. Tu sais qu’ils vont te dire des choses un peu désobligeantes. Moi, ça m’est arrivée, mais je ne me suis jamais laissée faire ; il ne faut pas se laisser démonter. Si t’as envie de faire ce métier parce que t’aime éperdument le cinéma, c’est une bonne chose, mais si t’as envie de faire ce métier et que tu n’aimes pas éperdument le cinéma et que tu n’es pas calé, c’est pas grave, tu peux aussi le pratiquer parce que c’est mon cas.

Donc, voilà, je ne suis pas une grande fan de cinéma du tout, j’aime le cinéma mais je ne suis pas là à me dire que le dernier Ozon ou autre chose est une divinité sublime, pas du tout. J’aime faire mon métier parce qu’il y a de l’artistique et j’aime les métiers artistiques. Puis, tu n’imagines pas le nombre de films que je n’ai pas vus, à chaque fois on me dit : “Ah bon ???”. Et bah oui oui oui ! Tu peux être comme ça, tu peux être aussi toi-même mais il faut être aussi motivé parce qu’au-delà d’être assistante réalisateur tu es aussi intermittente du spectacle et là c’est quand même cruel parce que tu n’as même pas fini un film que tu penses déjà au prochain parce que c’est un statut, entre guillemet, un petit peu bâtard, parce qu’on va te permettre de travailler et on va t’aider à la hauteur d’une année au cas où tu ne trouves rien mais après c’est tout, on ne te donne rien d’autre même le minimum d’insertion ne t’est pas accordé, tu vois t’as rien. Donc, ceux qui disent que les intermittents du spectacle sont des feignants ça me fait bien rire. Donc voilà, t’enchaine après tu crées ton petit réseau. Quand même, le but si t’as envie de devenir assistant réalisateur, à part le fait d’avoir des contacts et des petits passages plus simples, il y a aussi se brancher au niveau des écoles sur les courts métrages, c’est là où t’apprends vachement, et puis tu rencontres des gens qui vont devenir assistant, caméra ou autre chose, qui penseront à toi, de l’énergie que t’avais sur le court métrage. Moi, j’en ai fait plein des petits courts métrages, donc voilà et puis commencer aussi peut être par aller sur un plateau aussi faire un peu de figuration pour voir comment ça se passe sur un plateau tu vois.

En fait ça te prend énormément de temps, je ne pensais pas…

Ah bah oui oui ! Et ça ne se fait pas du jour au lendemain non plus, parce que pour ce métier-là, moi j’ai été très longtemps troisième assistant réalisateur. Le troisième c’est celui qui est aux loges et qui gère la préparation des comédiens, comédiennes et qui pendant toute la journée va s’occuper de la préparation, des raccords, des comédiens et des comédiennes pour ce qui est du maquillage, de l’habillage et de la coiffure.

Ah oui ! Super compliqué ! Surtout qu’ils ne sont pas tous super sympa non ?

Il y en a qui ne sont pas simple, pas sympa, surtout que c’est très compliqué de gérer des personnalités parce que même les gens qui travaillent dans le cinéma, qui sont chefs maquilleur, chefs coiffure et qui font ça depuis très longtemps et qui ont une petite déformation professionnelle quoi tu ne verras pas ça ailleurs à savoir que sur un plateau on te donne à manger et à boire tout le temps, tu arrives on te commande un taxi pour arriver jusqu’au plateau, un pour repartir, donc t’es dans une espèce de bulle, un espèce de monde où les gens sont là pour toi donc tu prends aussi un peu l’habitude de ça, d’où l’importance de bien se connaitre et d’avoir bien confiance en soi pour ne pas se laisser démonter.
Je sais que moi j’ai toujours été un peu grande gueule et ça m’a aidée, je ne laisse pas passer les inégalités et sur un plateau il y en a pas mal, je ne laisse pas faire certaines choses, par exemple sur un plateau, les figurants dont je m’occupe on ne leur parle pas mal, on fait attention, ce sont des humains. Oui ils ne sont pas comédiens, mais ce sont quand même des humains donc on fait attention à tout le monde, ils ne vont pas être mal traité mais ne vont pas être bien traité non plus. Donc moi je fais en sorte, pour tous les figurants que j’ai, d’essayer de retenir leur prénom même s’ils sont beaucoup parce que c’est la base de tout quoi après tu peux leur demander n’importe quoi tu peux les speeder en leur disant “vite vite”, ils vont le faire parce que j’ai été sympa deux minutes avec eux alors qu’un gros con qui leur gueule dessus il leur dit “vite vite”, ils ne vont pas le faire à juste titre… ce sont des petites nuances comme ça voilà.


Propos recueillis par Camille de Becdelièvre

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