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Rencontre avec le collectif MLV Studio, DJ Set entre house et techno

Rencontre avec MLV Studio, un collectif composé de Max, Léonardo et Vincent qui organise des événements house et techno.

On vous connaît sous le nom de MLV Studio, pouvez-vous vous présenter individuellement ? 

Je m’appelle Max Sparano, j’ai 20 ans et je suis un des trois cofondateurs de MLV Studio. Actuellement en école de commerce, je gère la partie externe. Cela passe par la communication de nos évènements, aller à la rencontre de notre public ou encore travailler sur les finitions artistiques.

Moi c’est Léonardo Bonora, je suis en école d’ingé et je gère la partie interne de MLV. Mes cours me permettent d’être efficace dans l’organisation d’une soirée et de maintenir la rigueur dans le groupe. 

Et pour finir, je m’appelle Vincent Grimaud, j’assure l’aspect musical et artistique. Passionné par la musique depuis mon enfance, je planifie les lines-up, imagine la partie musique en fonction du lieu et du public, et joue à chaque évènement (sous le nom de Vincent Jane). Habitant aussi à Londres, MLV me permet d’exprimer mes gouts musicaux sur scène, de partager ma musique et de réaliser mes projets.

Comment cette aventure a-t-elle débuté ? 

C’est l’histoire de trois meilleurs amis, habitant dans la même rue dans le quartier du Marais. Après avoir fait le tour de nombreux clubs branchés à Paris, nous avions une réelle envie de réaliser nos propres évènements et d’apporter une touche de house et de techno. 

De plus, on voyait Vincent commencer à faire ses premières maquettes et nous balancer à chaque soirée-appart des sonorités électro. On s’est alors tout de suite projeté en tant qu’organisateurs dans des salles plus importantes. C’était vraiment super excitant de s’imaginer dans un nouvel univers. 

Quelle a été votre première rencontre avec le milieu de la house, de la techno, et du mix en général ?

C’est après une session de surf à Hossegor, sur la plage, qu’on a eu un réel coup de cœur pour la house. Il y a quelques années, tous les soirs, des gars venaient mixer de la funky-disco house à la Gravière pour le coucher du soleil. On pouvait rester des heures à boire des bières avec eux et essayer de comprendre comment ils balançaient cette musique complètement dingue. C’est après cette rencontre inoubliable qu’on a voulu s’aventurer dans cet univers et découvrir encore d’autres aspects de la musique électronique. Concernant la techno, les soirées londoniennes mais aussi parisiennes ont définitivement marqué un tournant dans notre perception de nos projets. Des clubs comme la Fabric, le E1 ou encore le XOYO nous ont permis de découvrir des monstres de la techno à Londres. On a réellement été comblé au niveau sonore et visuel. Quand on est rentré à Paris, on a retrouvé cette sensation de liberté et d’euphorie dans les soirées d’Organik.

Quel est votre univers musical ? Avez-vous des inspirations particulières ?

Notre univers musical repose principalement sur la diversité des genres ainsi que sur la volonté d’amener une musique plus technique et underground de manière progressive.

Dans nos soirées, on peut très bien retrouver des sons disco et funky pendant les heures de house et arriver à une techno light un peu plus poussée. Cette diversité musicale est l’élément incontournable de notre univers. Tout le monde peut y trouver son compte.

Par rapport aux inspirations, on peut très bien te citer des noms comme Moby, Carl Cox ou encore Chip E qui nous ont vraiment marqués. Niveau techno, on a le son ultra d’Ellen Allien et les basses de Boris Brejcha qui nous viennent tout de suite à l’esprit.

Ça fait quoi de rentrer dans ce milieu professionnel aussi jeune ? 

Comme dans chaque milieu professionnel, on pense qu’il est impératif de bien garder à l’esprit la nécessité de toujours rester humble et d’avoir l’intelligence de bien apprendre des plus expérimentés . On a eu la chance de tomber sur des personnes extraordinaires qui nous ont fait confiance en nous donnant l’opportunité de faire nos preuves dans leur club. On peut te donner l’exemple de notre événement à EGG London qui est un des plus grands clubs de la capitale et qui représente un pilier de la musique électro. A Paris, on a eu un réel coup de cœur pour le Pamela et sa direction, qui nous ont tout de suite soutenu et permis d’organiser notre première soirée dans leur lieu.

On peut voir que l’aspect visuel est important pour vous, comment vous réussissez à vous différencier ? 

Concernant la partie visuelle, on a la chance de collaborer avec des designers sortis des Beaux-Arts qui se chargent de créer toute sorte de formes, personnages et décors exprimant ainsi l’univers MLV. On pense qu’il est primordial d’offrir au public une expérience artistique à la fois visuelle et sonore pour vivre un instant magique. On aimerait réellement développer ce projet avec des clubs parisiens en s’inspirant de ce qu’on a vu à Londres et ainsi apporter une vague de nouveauté. C’est donc la volonté d’amener ce concept et sa concrétisation qui on l’espère, nous permettra de nous différencier.

Vous êtes un collectif, vous travaillez avec d’autres DJ, qu’est-ce que cela vous apporte ?

Travailler avec d’autres DJ nous permet principalement de mettre en avant des artistes prometteurs ayant différents styles et qui viennent partager nos valeurs de diversité et de progression lors de leur set.

On aime aussi le fait de collaborer avec des artistes étrangers pour trouver une certaine sensation de communauté et de culture partagée.

Vos ambitions ? Envies ? Projets ? 

Pour le moment, nos principales ambitions sont de développer notre communauté à Paris ainsi que de faire des évènements de plus en plus importants.

Continuer d’organiser à l’étranger fait aussi partie de nos envies car on aimerait absolument exporter notre univers dans des villes européennes comme Berlin, Amsterdam ou encore Madrid.

On a aussi une envie d’organiser dans un Pop-up store un DJ set animant l’exposition de photographes, peintres et designers qui nous touchent particulièrement.

MLV Studio sera présent au Flow ce samedi 11 juin entre 23h et 5h, ainsi qu’à la Nuit de l’ICART sur Fluctuart le 27 juin.

Instagram: @mlv_studio_

Propos recueillis par Juliette Labati

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