Exposition-rétrospective consacrée au légendaire photographe de mode Gilles Bensimon chez Oana Ivan Gallery
Jusqu’au 11 octobre 2025, Oana Ivan Gallery dévoile une exposition consacrée à Gilles Bensimon, photographe légendaire et grand ami d’Oana Ivan, dont l’objectif a façonné l’esthétique de la mode et influencé le regard porté sur la femme depuis plus de quatre décennies.
La relation entre Oana Ivan et Gilles Bensimon s’inscrit dans une complicité professionnelle et artistique profonde. Depuis plus de quinze ans, ces deux passionnés d’image collaborent étroitement, unis par une exigence commune et un regard sensible sur le monde. Dès la création de Frame/Book/Magazine, le magazine que fonde Oana Ivan pour célébrer l’image et la création contemporaine, Gilles Bensimon s’impose comme une évidence : sa signature visuelle participe à définir l’identité du projet et l’élan esthétique de l’ensemble. Leurs nombreux shootings communs, de Cuba au Mexique, ont toujours été guidés par une quête de lumière, de grâce et d’authenticité et les menant à collaborer avec des personnalités telles qu’Yvon Lambert, Roberto Fabelo, Adel Abdessemed.
L’exposition réunit une cinquantaine d’œuvres réalisées entre 1986 et 2021. Images iconiques et tirages plus confidentiels s’y répondent, tissant un récit visuel traversé par la fraîcheur, l’élégance et la liberté du regard. Entre art et mode – une dualité inscrite dans son ADN – Gilles Bensimon redéfinit les codes de la photographie féminine et transcende les genres.
Photographe des femmes, mais surtout pour les femmes, il a libéré l’image du corps féminin sans jamais en faire un objet. Il célèbre des figures fortes, indépendantes, solaires, révélées dans leur intensité. Il a profondément réinventé la façon de photographier la femme : ni icône figée ni simple muse, mais partenaire d’une vision créative. Son œuvre est une ode à l’allure, à l’intimité, à l’instant.
Ami proche des plus grands couturiers et créateurs de son époque, de Karl Lagerfeld à Azzedine Alaïa, Gilles Bensimon a accompagné l’éclosion d’innombrables icônes. Son regard sensible, intemporel, est devenu un langage. Il fait figure d’exception dans le monde de l’art et de la photographie, par sa capacité à capturer l’invisible : une attitude, un souffle, un mystère.
“Ce sont les femmes qui m’ont tout donné”, dit-il. Pour lui, un portrait doit être une découverte, garder une part d’ombre. Son ambition : faire “des photos hors du temps, mais qui disent aussi quelque chose de l’instant”. Une quête qu’il poursuit avec une exigence sans relâche, souvent teintée de doute : “Je ne suis jamais entièrement satisfait de mes photos”. C’est peut-être cette insatisfaction qui le pousse à aller toujours plus loin, à photographier encore, à ne jamais s’arrêter. Lorsqu’on lui demande quelle est sa photo préférée, il répond : “C’est celle que je ferai demain”.
De Linda Evangelista (1989) à Hailey Bieber (2017), en passant par Azzedine Alaïa (1994), Gisele Bündchen (2000) ou Charlize Theron (2001), les femmes qu’il photographie deviennent les incarnations d’une jeunesse sans cesse réinventée, d’une grâce qui ne vieillit pas.

À propos de Gilles Bensimon
Né en 1944, Gilles Bensimon grandit dans un univers mêlé d’artistes et de marchands d’art. Très tôt, il se tourne vers le dessin, puis vers la photographie, développant une sensibilité artistique nourrie de liberté et de spontanéité.
Il rejoint Elle France en 1967, puis joue un rôle clé dans le lancement de l’édition américaine en 1985. Devenu directeur créatif en 1999, il façonne durant plusieurs décennies l’esthétique de la mode à travers un style naturel, lumineux, sensuel. Il photographie toutes les icônes de son époque : Linda Evangelista, Naomi Campbell, Cindy Crawford, Madonna, Charlize Theron, Gisele Bündchen…

Gilles Bensimon pour le magazine Elle © Famke Janssen
Artiste complet, il n’a jamais cessé de développer un travail personnel en parallèle de ses images de mode. À travers des séries plus introspectives, il explore la matière, la lumière, le papier. Dessin, collage, photo : chaque médium devient chez lui un terrain de recherche, une forme d’écriture. Il n’a jamais cessé de renouveler son langage visuel, entre élégance et expérience sensorielle. En 2023, il poursuit cette exploration avec Workonpapaper à la galerie Larock-Granoff, composée de plusieurs séries d’œuvres sur papier – une pratique plus introspective qu’il qualifie lui-même de thérapeutique.
[Source : communiqué de presse]
Articles liés

“Western Smoke” : le nouvel album de The Freaky Buds est disponible !
Avec “Western Smoke”, The Freaky Buds, le projet de Max Genouel (chant – guitare) et Hugo Deviers (batterie) des Lowland Brothers, livrent un album de blues intensément vivant, forgé dans l’authenticité et la fougue. Enregistré et produit par Kid...

Luc Langevin revient pour un show d’illusions exceptionnel à la Salle Pleyel !
Luc Langevin enfin de retour avec un tout nouveau spectacle de grande envergure ! Au sommet de son art et en parfaite maîtrise de son talent unique, il exécute avec finesse et précision des numéros de grandes illusions, créés...

Encore une journée : nouvelle exposition de la jeune artiste Joséphine Paul au Cœur de Ville de Vincennes
Encore une journée, série composée de huit toiles, est la nouvelle exposition de l’artiste Joséphine Paul, fraîchement diplômée d’un master en Arts plastiques à Paris I Panthéon-Sorbonne. L’exposition est à voir actuellement, jusqu’au 3 janvier 2026, à Vincennes, au...





