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Main Square Festival 2012 – programmation du samedi 30 juin

25 avril 2012
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Main Square Festival 2012

GRANDE SCENE

The x est l’un des premiers et des meilleurs groupes de punk américains. Il doit principalement sa réputation au talent de John Doe (de son vrai nom Duchac). Son champ d’action est très étendu. Et il a collaboré avec Aimee Mann et Dan Auerbach (The Black Keys). Rien d’étonnant, donc, à ce que les deux premiers albums de X aient été produits par Ray Manzarek, le légendaire claviériste des Doors. « Los Angeles » (1980) et « Wild Gift » (1981) sont classés parmi les 500 meilleurs albums de tous les temps du magazine Rolling Stone. La plage titulaire de leur premier opus fait partie des « 500 Songs That Shaped Rock and Roll » du Rock and Roll Hall Of Fame. Mais après un tel départ, le groupe a eu du mal à garder le cap. En 1988, il tombe dans l’oubli. Dix ans plus tard, il revient sur le devant de la scène et entame régulièrement d’importantes tournées. En 2011, Pearl Jam invite le groupe à l’accompagner pour sa tournée européenne.

Littéralement, passer outre l’habituel. Autrement dit, bousculer l’ordre établi, bouger les lignes. Bousculer l’ordre établi et divertir à tout prix, Skip The Use en a fait sa ligne de conduite. Son ADN. Sa raison d’exister. C’est autour de ce leitmotiv qu’est né ce club des cinq d’un autre genre originaire de Lille (Mat Bastard au chant, Yann Stefani aux guitares, Jay Jimenez à la basse, Lio aux claviers et Manamax à la batterie) il y a maintenant un peu moins de 5 ans. Ils étaient déjà présents sur la Green Room du festival en 2010. Mais depuis leur carrière connaît enfin le tournant espéré. Après des premières parties de RATM ou The Hives, ou la clôture d’une soirée mémorable aux Solidays, le groupe a livré un nouvel opus « Can Be Late » dont le single Ghost résonne dans toutes les têtes. Il étaient d’ailleurs nommés aux Victoires de la Musique dans la catégorie Révélation scène.

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Maître de l’élégance, du mélodrame et de la grandeur symphonique, Within Temptation n’est pas seulement l’un des représentants les plus charismatiques à avoir émerger de la scène métal, il est aussi l’un des groupes européens ayant connu une formidable success story durant la dernière décennie. Formé en 1996, le quintet néerlandais recherche un équilibre entre les envolés dramatiques de la musique cinématographique et la splendeur gothique d’un rock métal raffiné. Après un premier album au succès relatif, le groupe explose en 2000 avec la sortie de « Mother Earth ». Puis enchaine avec un 3ème disque « The Silent Force » qui accroit la popularité du groupe en Europe. En 2007, avec son 4ème opus, « Within Temptation » conquiert alors le monde entier devenant la référence du métal symphonique, au point de proposer un an plus tard un dvd live enregistré avec un orchestre symphonique comme aboutissement. 2011 voit le retour des Néerlandais avec « The Unforgiving » afin de poursuivre leur ascension.

The Kooks est un groupe d’indie pop anglais formé à Brighton en 2001. Formé par Luke Pritchard (chant/guitare), Hugh Harris (guitare), Paul Garred (batterie) et Max Rafferty (guitare basse), le groupe restera le même jusqu’au départ de Rafferty en 2008. Celui-ci sera alors remplacé par Dan Logan, puis par Peter Denton qui intègrera le groupe en octobre 2008. Leur musique étant principalement influencée par le mouvement British Invasion en 1960 et du post-punk du nouveau millénaire, The Kooks se définit lui même comme un groupe “pop”. Avec des chansons décrites comme « accrocheuses comme l’enfer », The Kooks a expérimenté un bon nombre de genres différents, tels que le Rock, la Britpop, la Pop, le Reggae et le Ska. Signant avec Virgin Records juste trois mois après sa formation, The Kooks sort son premier album Inside « In/Inside Out » en 2006. L’album remporte un grand succès : quadruple platine en un an au Royaume-Uni, certification platine en Australie et deux fois Platine en Irlande. The Kooks gagne aussi le « Best UK & Ireland Act » au MTV Europe Music Awards 2006 et remporte une nomination au Brit Awards pour le single She Moves in Her Own Way. Leur second album, « Konk » (2008), se classe numéro un au UK Albums Chart et se vend à 65’000 exemplaires en une semaine, remportant le status d’Or au Royaume Uni et en Irlande. The Kooks a depuis enregistré son troisième album, intitulé « Junk Of The Heart », sorti en 2011.

Une première apparition en 2010, pleine de grâce avait touché nos cœurs. Les anglais de Florence + The Machine reviennent cette année. Florence + The Machine c’est un leader talentueux et charismatique : Florence Welch; et The Machine, les différents musiciens qui l’accompagnent, soit une guitare, une batterie, une harpe et un synthé. Un groupe qui n’a pas peur d’explorer les espaces pop-rock jusque dans leurs moindres recoins, sans craindre d’y dénicher des effets électro ou des ambiances psychédéliques. Après un premier album « Lungs » paru en 2009, leur second album « Ceremonials » sorti cette année, a définitivement assis leur réputation de référence indie pop et rock. Florence + the Machine est plus qu’une hype de passage. Le groupe porté par la voix splendide de sa chanteuse et surtout par une présence scénique incroyable fait de chaque concert une véritable performance et transporte son public dans un univers magique, rempli d’émotion.

Bien trop rare en Europe, une légende du rock mondial fera pourtant son retour à Arras après plus de 20 ans d’existence : Pearl Jam participera à la 8ème édition du festival pour une date exclusive en France. S’ils ont été un des fers de lance du nouveau mouvement alternatif/rock au début des années 90, les 5 garçons en provenance de Seattle ont su en permanence renouveler leur style afin de proposer au public des morceaux originaux sans égal. Pour célébrer son 20ème anniversaire, et après un 9ème album studio « Backspacer » paru en 2009, le groupe nous a offert cette année un film Pearl Jam Twenty accompagné d’une bande originale et d’un livre. Avec des morceaux aux sonorités brutes ainsi que des ballades admirablement composées, leurs créations alternatives sont à leur apogée et nous avons hâte de les retrouver en live, car le talent du groupe y prend encore une dimension supplémentaire.
 
Nous les avions laissé en 2009 sur la Grand Place d’Arras, après un show mémorable. Suite au succès de leur album « Manual for Successful Rioting », Birdy Nam Nam bouscula les scènes du monde entier, emportant au passage la Victoire de la Musique 2010, catégorie musique électronique. Mais pas question de s’endormir sur leurs lauriers : les membres du quatuor retournèrent rapidement en studio afin d’enregistrer un successeur à cet opus. En quelques mois, et grâce à un bouillonnement créatif intense, le travail aboutit : ce nouvel opus, « Defiant Order », paru en 2011 est empli de liberté, et propose une sorte d’histoire parallèle et utopique du hip-hop, d’un hip-hop qui ne se serait pas replié sur son patrimoine historique, mais qui aurait au contraire essayé de fricoter avec des syncopes vocales R&B, des synthés space-jazz, des cassures digitales IDM, ou des rythmiques chaloupées venues de la house et de la techno US. Un projet un peu éloigné de leur précédentes créations, mais qui étoffe encore un peu plus la palette géniale des Birdy.

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GREEN ROOM

Ambroise Willaume et Christophe Musset se rencontrent au collège et commencent à faire de la musique ensemble en 2002. Ils font leurs premiers concerts dès 2004 dans des bars parisiens, jouant principalement des reprises et écrivent leurs propres chansons à partir de 2005. Le nom du groupe faitréférence à un poster des « Revolver Sessions » des Beatles qu’Ambroise avait dans sa chambre. En octobre de la même année, ils sont rejoints par Jérémie Arcache qu’Ambroise avait rencontré 12 ans plutôt à la maîtrise de Notre-Dame de Paris. Revolver devient alors un trio et commence à se spécialiser dans le travail des harmonies vocales. Fin 2006, ils enregistrent chez eux leurs premières chansons et posent les bases de ce qu’ils appelleront la « pop de chambre ». Ils sont rapidement contactés sur Myspace par le label Delabel/EMI et signent un contrat avec cette maison de disque en septembre 2007 Un premier EP, enregistré avec Robin Leduc, sort le 26 mai 2008. À ses premiers concerts, Revolver se fait remarquer par l’intimité que les trois musiciens arrivent à créer, jouant la plupart du temps sans micro ni ampli dans des endroits atypiques (salons d’appartements, jardins publics, squares, chambres d’hôtels, etc.)

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Miles Kane est le talentueux britannique qui a fondé The Last Shadow Puppets avec Alex Turner (Arctic Monkeys) et James Ford (Simian Mobile Disco). Leur single The Age of the Understatement a connu un énorme succès à l’instar de l’album du même nom. Mais avant ce projet, Miles Kane avait formé le groupe The Rascals. C’est d’ailleurs durant cette expérience qu’il rencontre les Artics Monkeys d’Alex Turner avec lesquels il fera tournée commune. Fort du succès des Last Shadows, Miles Kane réalise que The Rascals ne lui permettront pas de développer ses talents et se décide alors pour une carrière solo. Le premier album de l’artiste « The Colour of the Trap » paraît en Mai 2011 et confirme les espoirs placés dans ce grand songwriter en devenir…

Si vous ne le connaissez pas encore, vous ne pourrez qu’être conquis par ce Guitar Hero venu du pays du soleil levant. Après quelques gammes au sein d’un groupe, Takamasa Ishihara se lance en solo en 2002 sous le nom de Miyavi et sort dans la foulée un premier album « Gagaku », qui mélange rock, blues et rap sur fond de Visual Key (un style qui allie sonorités traditionnelles et glam rock). Et au Japon, le succès est quasiment instantané. Devenu une star dans son pays, il décide alors de s‘envoler à la conquête des Etats-Unis. Avec l’album « Miyavism », il entame une longue tournée qui lui permet de s’imposer sur le sol américain. Pourtant, il choisi de modifier son style en explorant un son plus pop et accoustic et produit 2 albums dans cette veine en 2006. La sortie de « This Iz the Japanese Kabuki Rock » en 2008 marque un retour aux sources et l’envoie pour une longue tournée dans 14 pays du globe, ce qu’aucune pop star japonaise n’avait jamais réalisé. L’album « What’s My Name » paru en 2010 poursuit ce même but de conquête en s’attaquant cette fois-ci à l’Europe…

21 ans à peine, et la jeune Izia s’est déjà faite un prénom. Avec un premier album éponyme, paru en 2009 et enregistré dans les conditions du live, la jeune femme a su séduire tout de suite son public grâce à une énergie indéniable et une voix si rare dans le paysage musical français. Ces débuts étincelants l’ont conduit aux quatre coins de la France. Car en live, son talent explose et s’expose. Elle reçut d’ailleurs en 2010, deux Victoires de la Musique dont celle de la Révélation scène de l’année. Deux ans après son éclosion, la jeune chanteuse est revenue à l’automne dernier avec « So Much Trouble ». Sur ce second album, Izia se dévoile lentement, prend de l’ampleur et va chercher au plus profond d’elle même, ses émotions.

Formé en 1998 autour du batteur Vito Roccoforte et du chanteur et guitariste Luke Jenner, The Rapture débute par d’intensives tournées, avant de publier un premier album Mirror un an plus tard qui passe assez inaperçu. Il faudra attendre 2003, avec la sortie d’un second opus, le fameux « Echoes » pour que le groupe rencontre son public. Porté par le single House of jealous lovers, lesmusiciens ont enfin trouvé leur formule : un mélange osé de punk, dance et indie qui ravit les foules aussi bien sur scène que dans les clubs. Après le succès relatif de leur 3ème album et un silence de près de 5 années, le groupe est revenu en 2011 avec un nouvel album « In Grace Of Your Love » produit par Zdar, l’un des membres du duo Cassius, à qui l’on doit également le Wolfgang Amadeus Phoenix multi-récompensé. Si le quatuor s’est mué en trio, il n’en demeure pas moins que les américains sauront faire danser le public de la Green Room au son de leur fusion rock survitaminée.

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Brodinski, chouchou de la nouvelle scène électro s’inspire autant du rock que de la minimale. Gesaffelstein s’identifie plutôt à un architecte de la techno. Les deux projets chauds du moment seront donc réunis sur la scène du Main Square Festival.

A découvrir sur Artistik Rezo :
La programmation du vendredi 29 juin
La programmation du dimanche 1er juillet
Informations pratiques
Festivals de musique de l’été 2012 (rock, variété française et internationale)

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