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En mai, découvrez le premier album de Matías Enaut : “Nuées” !

Orianne JOUY 5 avril 2019
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“Une  pop électronique aux mélodies immédiates” – découvrez le talent de Matías Enaut en mai 2019 avec son premier album “Nuées”. 

Matías Enaut est venu à la chanson par la musique instrumentale. Sur son premier album, Nuées, c’est une forme d’évidence : la production électronique enlumine les textes, les paroles se nourrissent des nappes synthétiques.

Guitariste de formation, ce Basque ayant grandi à Bordeaux vit désormais à Paris, d’où il compose des musiques de films (notamment de skate) depuis une petite dizaine d’années, et diffuse ses productions en ligne. Le déclic se produit quand son ami Sylvain Robineau lui arrache un titre chanté pour clore son court-métrage Sabine. Plusieurs fois primé, le film fait le tour des festivals et les éloges pleuvent sur Building, qu’on retrouvera sur Entrelac, EP vinyle autoproduit qui sort en 2016. Travaillé en solitaire dans son studio en sous-sol à Belleville, ce disque mi-instrumental, mi-chanté permet à Matías de poser pour la première fois sa voix doucereuse sur ses compositions. Et d’être repéré par le centre FGO-Barbara à Paris, qui lui fait intégrer son dispositif « Parcours ».

Patiemment mûri, Nuées confirme la singularité de Matías Enaut, 30 ans bientôt, dans le paysage passablement embouteillé de la « nouvelle nouvelle chanson française ». Sur cet album, il est partout : derrière ses machines, au charango, à la guitare (instrument sur lequel il compose toutes ses mélodies), aux claviers, à la flûte andine ou à la basse, il travaille arrangements, écrit les textes (« en français, parce que c’est la langue de mes émotions ») et se fait même choriste. Avant d’entamer un dialogue fructueux avec Florent Livet (qui a travaillé avec Cassius ou Phoenix) qui se charge du mixage.

Du quasi muratien « Envoûté » à l’ambitieux « Désir en julienne », en passant par les pépites « Forêt de lys », « Manège de nuit » ou « Pégase », Matías Enaut signe douze titres amples d’une pop électronique aux mélodies immédiates. Marqué par le hip-hop (de People Under The Stairs à Jazz Cartier et la scène de Toronto), les productions de Air ou Panda Bear, Matías ne puise pas ses références dans la chanson française – même s’il écoute Chassol ou Mathieu Boogaerts. D’où peut-être cette fraîcheur qu’exhale son phrasé chanté-parlé et l’originalité de ses textes sans refrains, subtils collages hérités de l’écriture automatique surréaliste, tout à la fois oniriques et ancré dans le quotidien. Des cadavres exquis qui esquissent une personnalité plus torturée qu’il n’y paraît.

Matias Enaut (c) Sylvain Robineau

« Mon vertige est vers l’avant », chante Matías Enaut sur « Mon tarot ». On n’a pas fini de le regarder avancer.

[Source : communiqué de presse]

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