“Miss.Tic Je suis partie pour rester” : la première exposition parisienne depuis sa disparition à la galerie Mathgoth
Trois ans après la disparition de l’artiste Miss.Tic, la galerie Mathgoth organise la première exposition, qui aura lieu dans le XIIIe arrondissement, à deux pas de son atelier. Une évidence, tant Paris est indissociable de son œuvre…
À propos de l’exposition
Cette exposition parisienne est le fruit d’un travail à quatre voix : Antoine et Charlotte Novat, qui forment l’entité “atelier Miss.Tic”, ses beaux-enfants, et Mathilde et Gautier Jourdain, fondateurs de la galerie Mathgoth. Peu avant sa disparition, Miss.Tic avait confié son œuvre à Antoine et Charlotte, les invitant à en faire ce qu’ils souhaiteraient, tout en les prévenant, avec son ironie coutumière, que ce serait peut-être un cadeau empoisonné.
“Nous avons conçu Je suis partie pour rester comme une exposition à part, pensée comme une déambulation à travers l’œuvre, l’intimité et la pensée de l’artiste”, déclarent-ils.
Dans un espace brut de béton de plus de 300 m2, à deux pas de la BnF, dans le XIIIe arrondissement, là même où Miss.Tic avait installé son atelier, le parcours mêle une soixantaine d’œuvres à des objets personnels, des documents de travail, des photos inédites, des matrices de pochoirs jamais exposées. Une salle entière est dédiée à des vidéos d’archives, offrant un regard sensible sur son processus de création.
Loin d’une rétrospective figée, cette exposition met en lumière certaines des grandes thématiques qui traversent son œuvre : la politique, l’érotisme, l’humour, les rapports entre les hommes et les femmes, toujours abordés avec une liberté de ton, une poésie moderne et une forme de tendresse désarmante.

Miss.Tic, La poésie est un luxe de première nécessité, Paris XIIIe © Atelier Miss.Tic
Miss.Tic de retour à Paris
Depuis le milieu des années 1980, Miss.Tic, figure incontournable du street art, a tatoué les murs de la ville de ses silhouettes féminines et de ses aphorismes. Tout son art repose sur un mélange de légèreté et de gravité, un subtil équilibre entre insouciance et provocation. Miss.Tic écrivait comme elle peignait, et peignait comme elle respirait. Elle jouait avec les mots et les corps, avec son cœur aussi. Elle ne se contentait pas de faire trace, elle faisait sens ! Elle voulait créer des instants, des émotions, des silences qui font du bruit dans les yeux.
Du XIIIe arrondissement à Montmartre, ses pochoirs sont devenus familiers, presque nécessaires. Ils disaient la liberté, le désir, l’amour, l’ironie, la fragilité aussi. Ils disaient surtout la ville, son rythme, ses histoires, ses passants.
Après l’hommage institutionnel qui lui a été rendu au Palais des Papes en 2024, cette exposition parisienne propose une plongée plus personnelle dans l’univers de l’artiste, en écho à la rue, là où tout a commencé.

Portrait de Miss.Tic par Thierry Bouët
Vernissage le samedi 27 septembre à partir de 15h
[Source : communiqué de presse]
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